Cas d'école
Expériences et Témoignages sur l'école dans le monde
samedi 12 septembre 2015
Le come back !
Et bien, me voila de retour à Copenhague.
Le samedi 29 août, j'ai donc pris l'avion depuis Toulouse pour venir tenter l'aventure danoise.
Entre nous, c'est un vrai pari mais surtout une envie qui me taraudait l'esprit depuis de nombreuses années. Je vais enfin pouvoir vivre mon année à l'étranger.
Pour vous dresser plus clairement le contexte de mon retour, en avril j'étais allée à la rencontre du directeur de l'école primaire au sein du lycée français Prins Henrik (nommé après le mari de la Reine d'ailleurs) qui m'assurait pouvoir me faire travailler si je venais à Copenhague.
C'est donc désormais chose faite. D'après lui, j'aurai beaucoup de travail sur l'année et ça pourrait démarrer très rapidement. Le seul petit contre temps finalement, c'est le CPR number.
Mais cela devrait pouvoir se décanter rapidement, avec deux trois choses à faire et un dossier à déposer. L'objectif est de le faire avant la fin de semaine. Par la suite, une fois ce fameux sésame obtenu, je pourrais ouvrir un compte en banque, demander la sécurité sociale et être officiellement une résidente du Danemark.
Plutôt pas mal !
dimanche 19 avril 2015
Et l'histoire se finit à Tivoli - Lordag 18 april
Ce n'est qu'un au revoir
A l'heure où je vous parle, je suis de retour en France, avec la pluie, c'est assez déprimant, mais passons.
J'ai vécu mes derniers jours comme une attente à la fois légère mais certaine, pas comme une vache qui va à l'abattoir mais plutôt comme Kelly Reilly qui voit Romain Duris prendre son train, en essayant de le retenir, en espérant une autre issue. "C'est le train qui a bougé" et moi, c'est l'avion qui m'a embarqué.
Mais, avant de partir, j'ai eu le droit à un dernier tour de piste et non des moindres : Tivoli.
Le parc était ouvert depuis le 1er avril, et j'ai finalement attendu l'avant dernier jour pour m'y rendre (et aussi pour célébrer l'anniversaire du jeune fils). Contre 300 couronnes et des patates, j'ai donc pu accéder au parc, avec les attractions en illimité (oui enfin c'est un peu le principe).
Depuis la fête foraine de St Michel à Toulouse, je n'avais pas fait d'attractions. Walibi remontait à au moins 10 ans, et Disneyland n'était qu'un très vague souvenir.
Pour des sensations, j'en ai eu et comble de ma veine, le temps assez mitigé (et un peu venteux) avait fait déserter la foule habituelle du parc d'attractions.
Si vous êtes curieux et que vous avez agrandi la carte, vous verrez qu'il y a plus d'une chose à faire à Tivoli. Nous avons démarré par le plus ancien des manèges, le Bjergrutschebanen, le Roller coster, qui a vu le jour en 1914, quand le parc avait ouvert en 1843. Oui, vous avez bien lu, Tivoli a fêté en 2013 ses 170 ans. Le truc drôle, c'est qu'il y a un conducteur qui gère le frein, qui reste debout du début à la fin. A l'ancienne.
Deux vidéos pour vous éviter de repartir de cet article frustré. La première, la vidéo du manège Daemonen, les loopings compris. 47 secondes de bonheur.
La deuxième, vraiment si vous voulez voir de fond en comble ce qu'il y a à Tivoli, vous présente le parc en 14 minutes (je vous en conjure, regardez la sans le son et en passant simplement sur les passages qui vous intéressent)
Bref, tout ça pour vous dire que ça valait largement le déplacement. J'ai dépassé mes peurs en allant sur "Det Gyldne Tarn", comprendre la Golden Tower. Bon en fait, je vous met une troisième vidéo puisque vous êtes vraiment sympa. Je pense avoir eu à peu près la même réaction que la petite fille... (admirez la vue avant la chute!)
L'attente en haut semble à la fois paisible et interminable, mon cœur battait la chamade et s'arrêtait à la fois.
Et puis, on a mangé une gaufre danoise, (faite avec des cœurs <3) et on est rentrés.
Le lendemain, pour ma dernière soirée dans la capitale, j'ai retrouvé ma première famille d'accueil autour d'un bon burger et d'une séance de ciné. Nous sommes allés voir Samba, et j'y ai retrouvé Marianne, la prof de français à Frederiksberg. Nous avons discuté de l'avenir, c'était vraiment sympa !
Le soir suivant, j'étais à Toulouse, sous la pluie. La boucle de mon article est bouclée. Back to square one
J'en terminerais en vous racontant une nouvelle opportunité que j'essaye de créer au Danemark : la Fédération Danoise de Basket-Ball. Le but : essayer de leur apporter mes contacts, pour tisser des liens entre la France et le Danemark. Matchs amicaux, partages de connaissances, niveau joueurs, coach, arbitres, et essayer de voir comment structurer et développer leurs équipes jeunes. J'ai pris contact avec Monsieur Hrannar Holm, Sportschef. On ne rigole pas.
Pardon, c'était le dernier piège danois.
Vi ses (VEE-saiss/A bientôt)
A l'heure où je vous parle, je suis de retour en France, avec la pluie, c'est assez déprimant, mais passons.
J'ai vécu mes derniers jours comme une attente à la fois légère mais certaine, pas comme une vache qui va à l'abattoir mais plutôt comme Kelly Reilly qui voit Romain Duris prendre son train, en essayant de le retenir, en espérant une autre issue. "C'est le train qui a bougé" et moi, c'est l'avion qui m'a embarqué.
Mais, avant de partir, j'ai eu le droit à un dernier tour de piste et non des moindres : Tivoli.
Le parc était ouvert depuis le 1er avril, et j'ai finalement attendu l'avant dernier jour pour m'y rendre (et aussi pour célébrer l'anniversaire du jeune fils). Contre 300 couronnes et des patates, j'ai donc pu accéder au parc, avec les attractions en illimité (oui enfin c'est un peu le principe).
Depuis la fête foraine de St Michel à Toulouse, je n'avais pas fait d'attractions. Walibi remontait à au moins 10 ans, et Disneyland n'était qu'un très vague souvenir.
Pour des sensations, j'en ai eu et comble de ma veine, le temps assez mitigé (et un peu venteux) avait fait déserter la foule habituelle du parc d'attractions.
Si vous êtes curieux et que vous avez agrandi la carte, vous verrez qu'il y a plus d'une chose à faire à Tivoli. Nous avons démarré par le plus ancien des manèges, le Bjergrutschebanen, le Roller coster, qui a vu le jour en 1914, quand le parc avait ouvert en 1843. Oui, vous avez bien lu, Tivoli a fêté en 2013 ses 170 ans. Le truc drôle, c'est qu'il y a un conducteur qui gère le frein, qui reste debout du début à la fin. A l'ancienne.
Deux vidéos pour vous éviter de repartir de cet article frustré. La première, la vidéo du manège Daemonen, les loopings compris. 47 secondes de bonheur.
La deuxième, vraiment si vous voulez voir de fond en comble ce qu'il y a à Tivoli, vous présente le parc en 14 minutes (je vous en conjure, regardez la sans le son et en passant simplement sur les passages qui vous intéressent)
Bref, tout ça pour vous dire que ça valait largement le déplacement. J'ai dépassé mes peurs en allant sur "Det Gyldne Tarn", comprendre la Golden Tower. Bon en fait, je vous met une troisième vidéo puisque vous êtes vraiment sympa. Je pense avoir eu à peu près la même réaction que la petite fille... (admirez la vue avant la chute!)
L'attente en haut semble à la fois paisible et interminable, mon cœur battait la chamade et s'arrêtait à la fois.
Et puis, on a mangé une gaufre danoise, (faite avec des cœurs <3) et on est rentrés.
Le lendemain, pour ma dernière soirée dans la capitale, j'ai retrouvé ma première famille d'accueil autour d'un bon burger et d'une séance de ciné. Nous sommes allés voir Samba, et j'y ai retrouvé Marianne, la prof de français à Frederiksberg. Nous avons discuté de l'avenir, c'était vraiment sympa !
Le soir suivant, j'étais à Toulouse, sous la pluie. La boucle de mon article est bouclée. Back to square one
J'en terminerais en vous racontant une nouvelle opportunité que j'essaye de créer au Danemark : la Fédération Danoise de Basket-Ball. Le but : essayer de leur apporter mes contacts, pour tisser des liens entre la France et le Danemark. Matchs amicaux, partages de connaissances, niveau joueurs, coach, arbitres, et essayer de voir comment structurer et développer leurs équipes jeunes. J'ai pris contact avec Monsieur Hrannar Holm, Sportschef. On ne rigole pas.
Pardon, c'était le dernier piège danois.
Vi ses (VEE-saiss/A bientôt)
mercredi 15 avril 2015
Chacun sa croix - Onsdag 15 april
Oslo, c'est beau, mais pour le moment
c'est en travaux.
La place commerçante d'Oslo |
J'avais pris l'équivalent de 20 euros
en couronnes norvégiennes. Avec ça, en France, on arrive quand même
à faire des choses..
Ici, enfin là-bas, avec 165 couronnes, j'ai respectivement
pu :
-m'acheter un ticket de métro valable
une heure (30 couronnes)
-visiter le musée du ski (100
couronnes avec réduction étudiante!)
-m'acheter un petit drapeau souvenir
(35 couronnes)
Pour tout le reste, il y a MasterCard.
Blague à part, c'est bien la capitale
de la ruine, sans hésiter.
J'ai grimpé l'Eve.. l'Opéra |
Tiens, on va passer 25 secondes à Oslo ensemble, autour de Majorstuen, la où j'ai pris le métro pour monter tout la haut pour le saut à skiiii.
Oui, parce que visiter Oslo et dire
qu'on a vu la Norvège, c'est un peu comme visiter Pékin et dire qu'on a vu
la Chine. Tout comme la Suède, la Norvège s'étend sur plus de
mille kilomètres vers le Nord (le Nooooord) et ce doit être un pays
fascinant à découvrir, été comme hiver (enfin plutôt l'été
pour moi).
Visiter Oslo en venant de Copenhague,
c'est un appel à la comparaison. Mais c'est peut-être aussi juger
un peu vite. Pour éviter de faire d'un témoignage des généralités,
je vais vous livrer mes impressions, des faits, que vous prendrez
comme vous voudrez.
- Il y a beaucoup moins de vélo à Oslo qu'à Copenhague, et c'est peu de le dire. Pas de pistes cyclables dans le centre ville, les vélos cohabitent avec les voitures qui reprennent le pouvoir.
- La ville est en pleine évolution, elle s'agrandit, se modifie et se prépare à accueillir de plus en plus d'habitants. Ce qui est bien mais pas top quand tu es la pour une journée
- J'ai trouvé le norvégien très plaisant à écouter, très chantant.
- Et d'ailleurs, après deux mois de danois, on comprend les panneaux en Norvège, ce qui est plutôt sympa
- La nature a été chassée du centre ville, mais elle est omniprésente dès que l'on s'éloigne un petit peu
- Tout espace est utilisé de la meilleure manière possible : faire un parcours sportif sur les ravins du métro, aucun problème.
- Les Norvégiens fument moins, ou alors ça n'est juste qu'une impression
- Comparativement, les écoles d'Oslo que j'ai vu sont plus grandes, il y a plus de place (avec des vrais terrains de sport et tout et tout! Mais c'est peut-être parce qu'elles étaient un peu excentrées ?)
- Quand on a vu Copenhague, le Palais Royal Norvégien m'a automatiquement fait pensé au château de Frederiksberg, mais bon, étant donné que la Norvège faisait partie du Royaume du Danemark très longtemps, ça peut se comprendre.
- Alors on se dit, mais qu'est ce qu'elle a de plus cette ville d'Oslo. Sans vraiment savoir, je dirais que la nature, la forêt, reprend ses droits en Norvège, quand le Danemark reste un pays très peuplé par rapport à sa superficie.
- Bon malheureusement, moi le ski de fond, j'aime bien, mais ça n'est pas ce que je voudrais faire toute l'année.
- Je n'ai pas vu le lycée français finalement, je n'ai pas pris le temps d'aller voir, dans ma tête c'était : mais moi je veux vivre à Copenhague, c'est là-bas que je veux un travail !
Le point culture du jour : les drapeaux
Quand j'étais petite, avec feu Windows 95 et une lenteur de connexion Internet qui rendrait probablement fou la nouvelle génération, je jouais à reconnaître les drapeaux sur Encarta.
Encarta, l'un des ancêtres de Wikipédia (en gros) On vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
Allez, interro ! Voyons voir ce que vous savez ! (et sans tricher s'il vous plait!)
Un indice s'affiche sous le bas de votre écran (ou pas!)
Réponse à la fin de l'article
Et puis, de nouveau, on retrouve le bateau, et on
se dit qu'une fois de retour, il ne restera que deux dodos avant de
quitter Copenhague. Et ça, ça fait mal au cœur. J'ai envie de pleurer
Bon, sinon, pour vous résumer la situation, mais
je l'ai probablement déjà dit, trois solutions s'offrent à moi
pour mon avenir à Copenhague :
La vie, c'est comme le saut à ski, le tout, c'est de se lancer ! (mais avouez que ça fait peur) |
-Soit je trouve un employeur qui me fait
un contrat : je peux demander le CPR tout de suite et je
pourrais trouver un appartement sans trop de problème.
-Soit je décide de passer par la case
étude (again) et je trouve un cursus qui me permettrait d'appuyer ma
demande de CPR. J'ai une piste avec l'UCC qui propose plusieurs
modules sur Teaching Education qui ont l'air sacrément intéressant
(mais c'est 1500 euros pour chaque module choisit si on est pas un
exchange student), mais il faut « postuler » avant le 1er
mai !
-Soit, je fais en sorte de mettre 10 000
euros sur un compte ici au Danemark, et à l'américaine, je dis que
je veux un CPR number parce que j'ai de l'oseille et je me débrouille
pour trouver rapidement un travail pour éviter la banqueroute en
trois mois.
Voila, vous savez tout.
Petit à petit, les choses
s'éclaircissent.
Les drapeaux
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