Ce n'est qu'un au revoir
A l'heure où je vous parle, je suis de retour en France, avec la pluie, c'est assez déprimant, mais passons.
J'ai vécu mes derniers jours comme une attente à la fois légère mais certaine, pas comme une vache qui va à l'abattoir mais plutôt comme Kelly Reilly qui voit Romain Duris prendre son train, en essayant de le retenir, en espérant une autre issue. "C'est le train qui a bougé" et moi, c'est l'avion qui m'a embarqué.
Mais, avant de partir, j'ai eu le droit à un dernier tour de piste et non des moindres : Tivoli.
Le parc était ouvert depuis le 1er avril, et j'ai finalement attendu l'avant dernier jour pour m'y rendre (et aussi pour célébrer l'anniversaire du jeune fils). Contre 300 couronnes et des patates, j'ai donc pu accéder au parc, avec les attractions en illimité (oui enfin c'est un peu le principe).
Depuis la fête foraine de St Michel à Toulouse, je n'avais pas fait d'attractions. Walibi remontait à au moins 10 ans, et Disneyland n'était qu'un très vague souvenir.
Pour des sensations, j'en ai eu et comble de ma veine, le temps assez mitigé (et un peu venteux) avait fait déserter la foule habituelle du parc d'attractions.
Si vous êtes curieux et que vous avez agrandi la carte, vous verrez qu'il y a plus d'une chose à faire à Tivoli. Nous avons démarré par le plus ancien des manèges, le Bjergrutschebanen, le Roller coster, qui a vu le jour en 1914, quand le parc avait ouvert en 1843. Oui, vous avez bien lu, Tivoli a fêté en 2013 ses 170 ans. Le truc drôle, c'est qu'il y a un conducteur qui gère le frein, qui reste debout du début à la fin. A l'ancienne.
Deux vidéos pour vous éviter de repartir de cet article frustré. La première, la vidéo du manège Daemonen, les loopings compris. 47 secondes de bonheur.
La deuxième, vraiment si vous voulez voir de fond en comble ce qu'il y a à Tivoli, vous présente le parc en 14 minutes (je vous en conjure, regardez la sans le son et en passant simplement sur les passages qui vous intéressent)
Bref, tout ça pour vous dire que ça valait largement le déplacement. J'ai dépassé mes peurs en allant sur "Det Gyldne Tarn", comprendre la Golden Tower. Bon en fait, je vous met une troisième vidéo puisque vous êtes vraiment sympa. Je pense avoir eu à peu près la même réaction que la petite fille... (admirez la vue avant la chute!)
L'attente en haut semble à la fois paisible et interminable, mon cœur battait la chamade et s'arrêtait à la fois.
Et puis, on a mangé une gaufre danoise, (faite avec des cœurs <3) et on est rentrés.
Le lendemain, pour ma dernière soirée dans la capitale, j'ai retrouvé ma première famille d'accueil autour d'un bon burger et d'une séance de ciné. Nous sommes allés voir Samba, et j'y ai retrouvé Marianne, la prof de français à Frederiksberg. Nous avons discuté de l'avenir, c'était vraiment sympa !
Le soir suivant, j'étais à Toulouse, sous la pluie. La boucle de mon article est bouclée. Back to square one
J'en terminerais en vous racontant une nouvelle opportunité que j'essaye de créer au Danemark : la Fédération Danoise de Basket-Ball. Le but : essayer de leur apporter mes contacts, pour tisser des liens entre la France et le Danemark. Matchs amicaux, partages de connaissances, niveau joueurs, coach, arbitres, et essayer de voir comment structurer et développer leurs équipes jeunes. J'ai pris contact avec Monsieur Hrannar Holm, Sportschef. On ne rigole pas.
Pardon, c'était le dernier piège danois.
Vi ses (VEE-saiss/A bientôt)
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