Oslo, c'est beau, mais pour le moment
c'est en travaux.
La place commerçante d'Oslo |
J'avais pris l'équivalent de 20 euros
en couronnes norvégiennes. Avec ça, en France, on arrive quand même
à faire des choses..
Ici, enfin là-bas, avec 165 couronnes, j'ai respectivement
pu :
-m'acheter un ticket de métro valable
une heure (30 couronnes)
-visiter le musée du ski (100
couronnes avec réduction étudiante!)
-m'acheter un petit drapeau souvenir
(35 couronnes)
Pour tout le reste, il y a MasterCard.
Blague à part, c'est bien la capitale
de la ruine, sans hésiter.
J'ai grimpé l'Eve.. l'Opéra |
Tiens, on va passer 25 secondes à Oslo ensemble, autour de Majorstuen, la où j'ai pris le métro pour monter tout la haut pour le saut à skiiii.
Oui, parce que visiter Oslo et dire
qu'on a vu la Norvège, c'est un peu comme visiter Pékin et dire qu'on a vu
la Chine. Tout comme la Suède, la Norvège s'étend sur plus de
mille kilomètres vers le Nord (le Nooooord) et ce doit être un pays
fascinant à découvrir, été comme hiver (enfin plutôt l'été
pour moi).
Visiter Oslo en venant de Copenhague,
c'est un appel à la comparaison. Mais c'est peut-être aussi juger
un peu vite. Pour éviter de faire d'un témoignage des généralités,
je vais vous livrer mes impressions, des faits, que vous prendrez
comme vous voudrez.
- Il y a beaucoup moins de vélo à Oslo qu'à Copenhague, et c'est peu de le dire. Pas de pistes cyclables dans le centre ville, les vélos cohabitent avec les voitures qui reprennent le pouvoir.
- La ville est en pleine évolution, elle s'agrandit, se modifie et se prépare à accueillir de plus en plus d'habitants. Ce qui est bien mais pas top quand tu es la pour une journée
- J'ai trouvé le norvégien très plaisant à écouter, très chantant.
- Et d'ailleurs, après deux mois de danois, on comprend les panneaux en Norvège, ce qui est plutôt sympa
- La nature a été chassée du centre ville, mais elle est omniprésente dès que l'on s'éloigne un petit peu
- Tout espace est utilisé de la meilleure manière possible : faire un parcours sportif sur les ravins du métro, aucun problème.
- Les Norvégiens fument moins, ou alors ça n'est juste qu'une impression
- Comparativement, les écoles d'Oslo que j'ai vu sont plus grandes, il y a plus de place (avec des vrais terrains de sport et tout et tout! Mais c'est peut-être parce qu'elles étaient un peu excentrées ?)
- Quand on a vu Copenhague, le Palais Royal Norvégien m'a automatiquement fait pensé au château de Frederiksberg, mais bon, étant donné que la Norvège faisait partie du Royaume du Danemark très longtemps, ça peut se comprendre.
- Alors on se dit, mais qu'est ce qu'elle a de plus cette ville d'Oslo. Sans vraiment savoir, je dirais que la nature, la forêt, reprend ses droits en Norvège, quand le Danemark reste un pays très peuplé par rapport à sa superficie.
- Bon malheureusement, moi le ski de fond, j'aime bien, mais ça n'est pas ce que je voudrais faire toute l'année.
- Je n'ai pas vu le lycée français finalement, je n'ai pas pris le temps d'aller voir, dans ma tête c'était : mais moi je veux vivre à Copenhague, c'est là-bas que je veux un travail !
Le point culture du jour : les drapeaux
Quand j'étais petite, avec feu Windows 95 et une lenteur de connexion Internet qui rendrait probablement fou la nouvelle génération, je jouais à reconnaître les drapeaux sur Encarta.
Encarta, l'un des ancêtres de Wikipédia (en gros) On vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
Allez, interro ! Voyons voir ce que vous savez ! (et sans tricher s'il vous plait!)
Un indice s'affiche sous le bas de votre écran (ou pas!)
Réponse à la fin de l'article
Et puis, de nouveau, on retrouve le bateau, et on
se dit qu'une fois de retour, il ne restera que deux dodos avant de
quitter Copenhague. Et ça, ça fait mal au cœur. J'ai envie de pleurer
Bon, sinon, pour vous résumer la situation, mais
je l'ai probablement déjà dit, trois solutions s'offrent à moi
pour mon avenir à Copenhague :
La vie, c'est comme le saut à ski, le tout, c'est de se lancer ! (mais avouez que ça fait peur) |
-Soit je trouve un employeur qui me fait
un contrat : je peux demander le CPR tout de suite et je
pourrais trouver un appartement sans trop de problème.
-Soit je décide de passer par la case
étude (again) et je trouve un cursus qui me permettrait d'appuyer ma
demande de CPR. J'ai une piste avec l'UCC qui propose plusieurs
modules sur Teaching Education qui ont l'air sacrément intéressant
(mais c'est 1500 euros pour chaque module choisit si on est pas un
exchange student), mais il faut « postuler » avant le 1er
mai !
-Soit, je fais en sorte de mettre 10 000
euros sur un compte ici au Danemark, et à l'américaine, je dis que
je veux un CPR number parce que j'ai de l'oseille et je me débrouille
pour trouver rapidement un travail pour éviter la banqueroute en
trois mois.
Voila, vous savez tout.
Petit à petit, les choses
s'éclaircissent.
Les drapeaux
1. Danemark
2. Iles Féroé
3. Finlande
4. Suède
5. Norvège
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire