dimanche 19 avril 2015

Et l'histoire se finit à Tivoli - Lordag 18 april

 Ce n'est qu'un au revoir
A l'heure où je vous parle, je suis de retour en France, avec la pluie, c'est assez déprimant, mais passons.

J'ai vécu mes derniers jours comme une attente à la fois légère mais certaine, pas comme une vache qui va à l'abattoir mais plutôt comme Kelly Reilly qui voit Romain Duris prendre son train, en essayant de le retenir, en espérant une autre issue. "C'est le train qui a bougé" et moi, c'est l'avion qui m'a embarqué.



Mais, avant de partir, j'ai eu le droit à un dernier tour de piste et non des moindres : Tivoli.

Le parc était ouvert depuis le 1er avril, et j'ai finalement attendu l'avant dernier jour pour m'y rendre (et aussi pour célébrer l'anniversaire du jeune fils). Contre 300 couronnes et des patates, j'ai donc pu accéder au parc, avec les attractions en illimité (oui enfin c'est un peu le principe).

Depuis la fête foraine de St Michel à Toulouse, je n'avais pas fait d'attractions. Walibi remontait à au moins 10 ans, et Disneyland n'était qu'un très vague souvenir.

Pour des sensations, j'en ai eu et comble de ma veine, le temps assez mitigé (et un peu venteux) avait fait déserter la foule habituelle du parc d'attractions.

Si vous êtes curieux et que vous avez agrandi la carte, vous verrez qu'il y a plus d'une chose à faire à Tivoli. Nous avons démarré par le plus ancien des manèges,  le Bjergrutschebanen, le Roller coster,  qui a vu le jour en 1914, quand le parc avait ouvert en 1843. Oui, vous avez bien lu, Tivoli a fêté en 2013 ses 170 ans. Le truc drôle, c'est qu'il y a un conducteur qui gère le frein, qui reste debout du début à la fin. A l'ancienne.

Deux vidéos pour vous éviter de repartir de cet article frustré. La première, la vidéo du manège Daemonen, les loopings compris. 47 secondes de bonheur.


 La deuxième, vraiment si vous voulez voir de fond en comble ce qu'il y a à Tivoli, vous présente le parc en 14 minutes (je vous en conjure, regardez la sans le son et en passant simplement sur les passages qui vous intéressent)

Bref, tout ça pour vous dire que ça valait largement le déplacement. J'ai dépassé mes peurs en allant sur "Det Gyldne Tarn", comprendre la Golden Tower. Bon en fait, je vous met une troisième vidéo puisque vous êtes vraiment sympa. Je pense avoir eu à peu près la même réaction que la petite fille... (admirez la vue avant la chute!)
 L'attente en haut semble à la fois paisible et interminable, mon cœur battait la chamade et s'arrêtait à la fois.

Et puis, on a mangé une gaufre danoise, (faite avec des cœurs <3) et on est rentrés.


Le lendemain, pour ma dernière soirée dans la capitale, j'ai retrouvé ma première famille d'accueil autour d'un bon burger et d'une séance de ciné. Nous sommes allés voir Samba, et j'y ai retrouvé Marianne, la prof de français à Frederiksberg. Nous avons discuté de l'avenir, c'était vraiment sympa !



Le soir suivant, j'étais à Toulouse, sous la pluie. La boucle de mon article est bouclée. Back to square one

J'en terminerais en vous racontant une nouvelle opportunité que j'essaye de créer au Danemark : la Fédération Danoise de Basket-Ball. Le but : essayer de leur apporter mes contacts, pour tisser des liens entre la France et le Danemark. Matchs amicaux, partages de connaissances, niveau joueurs, coach, arbitres, et essayer de voir comment structurer et développer leurs équipes jeunes. J'ai pris contact avec Monsieur Hrannar Holm, Sportschef. On ne rigole pas.

Pardon, c'était le dernier piège danois.
Vi ses (VEE-saiss/A bientôt)


mercredi 15 avril 2015

Chacun sa croix - Onsdag 15 april

Oslo, c'est beau, mais pour le moment c'est en travaux.
La place commerçante d'Oslo
A Oslo, plus beaucoup de vélo, donc plus de voitures, et donc, le retour de la pollution, qui ne m'avait certainement pas manqué. Oslo, capitale la plus chère d'Europe, oui, ça facile de le constater, j'ai voulu me lancer dans l'expérience norvégienne sans trop dépenser d'argent, résultat, je n'ai pas pu faire grand chose.

J'avais pris l'équivalent de 20 euros en couronnes norvégiennes. Avec ça, en France, on arrive quand même à faire des choses..

Ici, enfin là-bas, avec 165 couronnes, j'ai respectivement pu :
-m'acheter un ticket de métro valable une heure (30 couronnes)
-visiter le musée du ski (100 couronnes avec réduction étudiante!)
-m'acheter un petit drapeau souvenir (35 couronnes)
Pour tout le reste, il y a MasterCard.
Blague à part, c'est bien la capitale de la ruine, sans hésiter. 

J'ai grimpé l'Eve.. l'Opéra
Mais bon, côté budget, c'est bien le circuit de bus qui m'a le plus arnaqué dans l'histoire. 30 euros le ticket de déplacement illimité et qui te donne soi-disant droit à des réductions dans les musées. J'aurais du le savoir, je ne suis pas une touriste classique. Enfin, dans la configuration qui était la mienne, avec plus ou moins 5h de disponible pour visiter, il est possible de faire 50 musées. Il faut faire des choix. J'ai utilisé le fameux bus pour deux trajets. Bon, biensûr, ils m'ont appris des trucs dans leurs commentaires (en français quand même), mais 30 euros la, j'aurais peut-être pu ramener un autre souvenir ! Je le saurais pour la prochaine fois.

 Tiens, on va passer 25 secondes à Oslo ensemble, autour de Majorstuen, la où j'ai pris le métro pour monter tout la haut pour le saut à skiiii.


Oui, parce que visiter Oslo et dire qu'on a vu la Norvège, c'est un peu comme visiter Pékin et dire qu'on a vu la Chine. Tout comme la Suède, la Norvège s'étend sur plus de mille kilomètres vers le Nord (le Nooooord) et ce doit être un pays fascinant à découvrir, été comme hiver (enfin plutôt l'été pour moi).

Visiter Oslo en venant de Copenhague, c'est un appel à la comparaison. Mais c'est peut-être aussi juger un peu vite. Pour éviter de faire d'un témoignage des généralités, je vais vous livrer mes impressions, des faits, que vous prendrez comme vous voudrez.

  • Il y a beaucoup moins de vélo à Oslo qu'à Copenhague, et c'est peu de le dire. Pas de pistes cyclables dans le centre ville, les vélos cohabitent avec les voitures qui reprennent le pouvoir.
  • La ville est en pleine évolution, elle s'agrandit, se modifie et se prépare à accueillir de plus en plus d'habitants. Ce qui est bien mais pas top quand tu es la pour une journée
  • J'ai trouvé le norvégien très plaisant à écouter, très chantant.
  • Et d'ailleurs, après deux mois de danois, on comprend les panneaux en Norvège, ce qui est plutôt sympa
  • La nature a été chassée du centre ville, mais elle est omniprésente dès que l'on s'éloigne un petit peu
  • Tout espace est utilisé de la meilleure manière possible : faire un parcours sportif sur les ravins du métro, aucun problème.
  • Les Norvégiens fument moins, ou alors ça n'est juste qu'une impression
  • Comparativement, les écoles d'Oslo que j'ai vu sont plus grandes, il y a plus de place (avec des vrais terrains de sport et tout et tout! Mais c'est peut-être parce qu'elles étaient un peu excentrées ?)
  • Quand on a vu Copenhague, le Palais Royal Norvégien m'a automatiquement fait pensé au château de Frederiksberg, mais bon, étant donné que la Norvège faisait partie du Royaume du Danemark très longtemps, ça peut se comprendre.
  • Alors on se dit, mais qu'est ce qu'elle a de plus cette ville d'Oslo. Sans vraiment savoir, je dirais que la nature, la forêt, reprend ses droits en Norvège, quand le Danemark reste un pays très peuplé par rapport à sa superficie.
  • Bon malheureusement, moi le ski de fond, j'aime bien, mais ça n'est pas ce que je voudrais faire toute l'année.
  • Je n'ai pas vu le lycée français finalement, je n'ai pas pris le temps d'aller voir, dans ma tête c'était : mais moi je veux vivre à Copenhague, c'est là-bas que je veux un travail !
 Le point culture du jour : les drapeaux
Quand j'étais petite, avec feu Windows 95 et une lenteur de connexion Internet qui rendrait probablement fou la nouvelle génération, je jouais à reconnaître les drapeaux sur Encarta. 

Encarta, l'un des ancêtres de Wikipédia (en gros) On vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.

Allez, interro ! Voyons voir ce que vous savez ! (et sans tricher s'il vous plait!)
Un indice s'affiche sous le bas de votre écran (ou pas!)
Réponse à la fin de l'article



Et puis, de nouveau, on retrouve le bateau, et on se dit qu'une fois de retour, il ne restera que deux dodos avant de quitter Copenhague. Et ça, ça fait mal au cœur. J'ai envie de pleurer

Bon, sinon, pour vous résumer la situation, mais je l'ai probablement déjà dit, trois solutions s'offrent à moi pour mon avenir à Copenhague :

La vie, c'est comme le saut à ski, le tout, c'est de se lancer !
(mais avouez que ça fait peur)
-Soit je trouve un employeur qui me fait un contrat : je peux demander le CPR tout de suite et je pourrais trouver un appartement sans trop de problème.
-Soit je décide de passer par la case étude (again) et je trouve un cursus qui me permettrait d'appuyer ma demande de CPR. J'ai une piste avec l'UCC qui propose plusieurs modules sur Teaching Education qui ont l'air sacrément intéressant (mais c'est 1500 euros pour chaque module choisit si on est pas un exchange student), mais il faut « postuler » avant le 1er mai !
-Soit, je fais en sorte de mettre 10 000 euros sur un compte ici au Danemark, et à l'américaine, je dis que je veux un CPR number parce que j'ai de l'oseille et je me débrouille pour trouver rapidement un travail pour éviter la banqueroute en trois mois.

Voila, vous savez tout.
Petit à petit, les choses s'éclaircissent. 

Les drapeaux
2. Iles Féroé
3. Finlande
4. Suède
6. Islande

Et pour la fin, quelques photos, par ci par la.






mardi 14 avril 2015

Comme une gamine - Tirsdag 14 april

 Hello Oslo !
La dernière fois que j'ai pris un bateau de cette taille, c'était le ferry qui nous avait amené d'Athènes à l'île d'Amorgos, en Grèce. 10h de voyage pour débarquer sur une terre inconnue, 10h pour s'imaginer monts et merveilles, pour se projeter. 

Aujourd'hui, je pars donc découvrir la capitale norvégienne, Oslo. Départ du bateau à 16h30, arrivée prévue à 9h45 pour une petite journée de visite.

Comme une gamine, j'ai découvert ma cabine, que je vais occuper pour deux nuits pour la modique somme de 100 euros.

Le paradis de la consommation ce ferry. Un magasin tax free, des jacuzzi, des restaurants, plusieurs bars, deux discothèques, des salles de conférences. L'ouverture des magasins a été une vraie frénésie, on s'arrache les manteaux de pluie (en même temps il fait plutôt moche), les paquets de cigarettes ou même les bières.

De mon côté, j'envisage ce voyage comme une manière de mettre mon esprit sur pause, de prendre du recul sur tout ce qui s'est passé ces derniers temps, écrire, faire courir mon stylo sur du papier, pour libérer les pensées mais aussi pour garder des souvenirs intacts. 

J'ai toujours été fascinée par ces longs moyens de transports. Le temps qui s'étire mais qui semble s'arrêter également. Le paysage défile, on regarde par la fenêtre et on pense forcément à son avenir, à ses projets. Alors, rendez-vous en Norvège.

Promis, j'essayerais de vous en livrer l'essentiel lors de mon prochain article.
A très bientôt

dimanche 12 avril 2015

Et oh, et oh, on cherche du boulot - Sondag 12 April


Qu'est-ce qu'on fait quand on a envie de rester ?
Demain, je vais rencontrer des professeurs du lycée français de Copenhague. Le côté positif, c'est que je vais pouvoir avoir un avis franc et peut-être des conseils pour mon projet professionnel d'enseignement à l'étranger. On m'a dit : "une fois que tu es dedans, tu peux aller travailler n'importe où". Oui, mais alors, comment on fait pour rentrer ?

Pour mettre toutes les chances de mon côté, je me suis dit que j'allais leur présenter mon projet professionnel, avec mes références pour accompagner mon C.V. Nous verrons bien ce que cela donnera, enfin comme ce blog est également mon portfolio, je vous copie ce que j'y ai inscrit. 

Vous pourrez me donner votre avis, c'est un premier essai, c'est la première lettre du genre que j'écris et je n'ai pas vraiment trouvé de point de comparaison !

"Après cinq ans d'études dans l'enseignement et le management du sport et un Master 2 validé en 2012, j'ai retrouvé le chemin de l'université cette année pour compléter mes compétences professionnelles.
J'ai ainsi intégré la formation Enseigner à l'étranger de l’École supérieure du professorat et de l'éducation de l'Académie de Toulouse.
Ce master m'a permis d'effectuer un stage à l'Osterbro International School de Copenhague dans laquelle j'ai à la fois enseigné le français et l'éducation physique et sportive.
Cette expérience a été très enrichissante et a renforcé ma volonté de poursuivre la voie de l'enseignement à l'étranger. Copenhague est une ville inspirante et pleine d'énergie, une énergie positive que j'ai envie de conserver dans mon travail d'enseignante.
Ainsi, je suis à la recherche d'un établissement qui pourra me donner ma chance, en tant qu'enseignante débutante, pour concrétiser mon projet professionnel.

L'enseignement du sport est mon domaine de spécialisation, dans lequel j'ai multiplié les expériences avec des publics très différents, de l'école primaire aux adultes.
J'ai notamment entraîné des jeunes dans mon club de basket-ball et également co-entraîné la sélection féminine départementale sur plusieurs compétitions. Des sports individuels aux sports collectifs, je suis en mesure de produire une séquence pédagogique ou un cycle d'entraînement pour toute tranche d'âge.
Concernant mon expérience dans les autres domaines, j'ai effectué un mois de remplacement au sein du collège St Joseph de Toulouse, pour des classes en SEGPA de la 6ème à la 3ème, où j'ai enseigné le français, les mathématiques, l'histoire-géographie et la musique. Vous trouverez les références de cet emploi ci-après.

Je suis disponible pour un éventuel entretien par skype à tout moment si vous souhaitez plus de précisions sur mon parcours ou mon profil."

Je vous tiendrais au courant très vite de ce que cette rencontre m'aura apporté !

Cheers !

mardi 7 avril 2015

Prétexter Pâques pour procrastiner - Tirsdag 7 april

Cette fois, c'est le titre que j'ai trouvé en premier. 
C'est un tautogramme , un texte dont tous les mots débutent par la même lettre.
Exercice rédactionnel débuté ce matin, dans le S-tog, et inspiré par la redécouverte du monde de l'Oulipo, mouvement littéraire qui se destine à briser tous les codes possibles en littérature.

Jadis, j'avais fait une formation d'écriture auprès de Loisirs Éducation et Citoyenneté Grand Sud (une boîte sympa) dont l'animatrice nous avait fait découvrir les écrits d'Hervé Le Tellier etc etc.

A nouveau, je vous ai lamentablement abandonné durant une semaine, mais je vais essayer une fois encore de rattraper le temps perdu pour vous raconter mes aventures de manière intéressante et lisible.

Le 1er avril, pas de blagues de mon côté, mais plutôt pour mes parents qui ont eu la gentille nouvelle d'un vol annulé depuis Amsterdam because of the tempête, mais rien de très méchant, ils sont arrivés sains et saufs à Copenhague pour me rendre visite.

 Entre autres nous avons visité le Château de Rosenborg, les bijoux royaux, le jardin botanique, la tour ronde, Amager Strand, Marble Church, Amalienborg, Nyhavn, les Magasins du Nord, le jardin de Frederiksberg, mangé des brunchs, de la soupe danoise sans les légumes, des lasagnes des omelettes et des Smørrebrød, du skyr, du müsli, visité la Glyptothèque de Carlsberg, nous avons pris le 9A comme on prend un café, nous avons enragés 54 fois sur le système de transport débile incompréhensible de la DSB, nous avons marché, fait du vélo, pris la grêle, sorti les lunettes de soleil, fait des statistiques de qui des filles ou des garçons couraient le plus à Copenhague (d'après notre étude particulièrement poussée sur 30 personnes, les filles l'emportent), découvert un cygne qui faisait son nid sans savoir si c'était un monsieur ou une madame, nous ne sommes pas entrés chez Irma, ni chez Matas d'ailleurs, nous avons fait des check-in et des check-out, la machine nous a engueulé deux fois, nous avons eu 3 versions différentes du fonctionnement du système DSB, croisé un chauffeur français, monté des marches sans être claustrophobe et personne n'est tombé malade. 

Oui je m'emporte parfois à l'écrit, désolée. Arrêtez de râler, et montez avec moi sur le toit de la Marble Church.


Très joli, vous en conviendrez. Bon, avec la caméra c'est bien, mais en réalité, c'est souvent beaucoup mieux ! Une vue qui se mérite, au prix de 250 marches dont les 3/4 dans un escalier qui donne à la fois le tournis et peut nous faire céder à la panique (mais à part ça, ça va...)

Et j'ai enfin une photo potable de l'Øresundsbron. Je n'y croyais plus.

Hello you !

Je pense que vous allez être très déçu si vous comptiez sur moi pour vous expliquer le fonctionnement et la tarification des transports en commun, cela reste à ce jour, l'un des plus grands mystères auquel j'ai fait face. Je lâche prise.

Bon sinon, je sens que vous êtes d'humeur à regarder des vidéos. En voici une de Nyhavn, quelques instants de printemps, qui permet d'imaginer à quel point ce petit endroit mignon sera noir de monde cet été. (pour le danois on repassera)

Puis aussi, j'ai découvert un site sympa avec trois vidéos qui donne le mode d'emploi du bonheur danois, la Danish School of Happiness en trois leçons. Je vous laisse regarder la première. Ils reviennent aussi sur la greenitude de la capitale danoise.




En attendant Pâques
Ah oui sinon ce week-end c'était Pâques. Autant vous dire qu'en France, je n'avais jusque la pas vécu ce moment de l'année comme quelque chose de très particulier, sauf une occasion pour manger du chocolat (mais après tout on a pas besoin d'attendre Pâques hein).
Mais alors ici, c'est apparemment aussi important que Noël (je comprends maintenant les trois jours fériés pour permettre aux travailleurs d'aller voir leurs familles etc).
Ici, grand repas famille et amis, qui a duré toute l'après-midi. Après dix-huit tasses de thé, des fricadelles, des fiskfillet avec remoulade, saumon etc, j'étais rincée.

En plus, on a fêté en avance l'anniversaire du petit dernier. En attendant l'autorisation de diffuser la vidéo, je vous met la photo du gâteau, pour vous faire une idée.


Sinon côté stage, ben c'était la reprise aujourd'hui, rien de nouveau sous le soleil, juste j'ai commencé à prévoir ce que j'allais faire pour la fin de la semaine, jeudi et vendredi, mes deux dernières heures de cours avec les MYP1 (snif). Il y a tellement de mouvement dans cette école que les arrivées et les départs passent presque inaperçu (je m'en irai comme je suis venue).

Demain, ce sera la dernière heure dans l'autre école également. Faites moi penser à interviewer la professeur de français, car ce sera assurément très intéressant. Elle m'a proposé d'intervenir demain, sur la chanson de Stromaé tous les mêmes.
Il y aura une enseignante des îles Féroé qui sera également de la partie. Sachez que je ne sais absolument pas comment cela va se dérouler.

Je me prépare aussi psychologiquement à quitter ce doux pays, mais avant ça, j'envisage mes options de visite et je vous tiendrais rapidement au courant, promis.

Par passion, prendre prémisses pour promesses
Plaire par pur plaisir, par plaisanterie, prudence, pour prouver, pour pouvoir parler. 
Oui j'avais aussi Pomme, Poire, Pêche, Prune, purs produits pour péter partout, mais c'était moins lyrique. J'attends vos tautogrammes !

mercredi 1 avril 2015

La croisée des chemins - Onsdag 1 april


Une semaine, c'est long...
J'ai du vous manquer terriblement et j'en suis désolée. 

La fin du séjour ici se rapproche à grand pas et ces derniers moments sont assez difficiles. La pluie et le mauvais temps sont de retour (pour vous jouer un mauvais tour) et c'est clairement pas motivant.
Surtout quand on pense à l'avenir, que va t-il se passer en rentrant, où je serais à la rentrée prochaine ?

A cette question plusieurs possibilités de réponses :

A- Je trouve un travail ici au Danemark, ma candidature pour l'enseignement du sport chez les PYP les intéresse, Banco.
B- Mon dossier d'assistanat CIEP pour l'Irlande est validé, je rejoins le pays du trèfle en octobre prochain
C- J'obtiens mon concours du CRPE, j'enseigne dans la région Midi-Pyrénées dès septembre
D - La réponse D
E- J'obtiens mon Permis Vacances Travail pour le Canada et ni A, B C ou D ne se réalise, je pars outre-Atlantique à la rentrée (et dans le même temps je peux jouer au loto)
F- Si aucune des possibilités précédentes ne se réalise, j'ai encore 2 choix : rester en France et enseigner en remplacement ou proposer ma candidature à d'autres PVT (Nouvelle-Zélande, Australie, Argentine par exemple) et partir.

Bon, et sinon qu'est ce que vous avez loupé ?

L'essentiel de l'action s'est déroulé samedi dernier, avec un combo balade en vélo, sortie à Christiana.

Je commence par le vélo, car toutes les histoires du Danemark débute sur deux roues. Le programme était d'aller voir le lieu Sydhavnstippen, un lieu apparemment très particulier ici à Copenhague. Un grand parc, près de l'Oresund en gros.

Des petites plages bien sympa, qui m'ont carrément fait oublier le méga détour que j'avais concédé pour y arriver. 

De Sydhavnstippen, je n'ai pas vu grand chose, en fait j'ai surtout longé les berges tellement le spectacle était splendide. Et en quelques minutes, je me suis retrouvé quelques kilomètres plus loin, à Hvidovre Beach. J'en ai même zappé l'heure du déjeuner. Après 25 kilomètres de balade, j'étais quand même creuvée, alors je suis allée m'échouer dans un café à Valby, le Snabel B, très sympa.


Entre temps, j'étais passée par un petit quartier complètement caché dans les méandres de Sydhavn, H/F Frederikshøj.

Promenons-nous dans les bois
Trouver des informations sur le pourquoi du comment de ce quartier est extrêmement difficile, mais pour vous le décrire (mon appareil photo m'ayant lâchement lâché à ce moment là-great-) c'est un quartier tout tranquille avec des mini maisons, un chemin parfois trop étroit pour une voiture, un quartier qui a l'air de vivre en autonomie.


Bon en fait si j'ai trouvé. A la base, il y avait des jardins coloniaux, construits en 1655. Puis des gens ont commencé à s'y installer, réfugiés etc. et des mesures de protections ont été entamées pour ce lieu pour protéger ces habitations de fortunes.

 L'association a grandi et ils ont divisés les parcelles en quartiers. Avec des petites maisons, vraiimmment petites, mais toutes mignonnes.
Comme quoi des fois, se perdre, c'est bien. 


Côté coin sympa, vendredi, j'ai pu découvrir le Café Viggo, sur les bons conseils de ma famille d'accueil, à quelques pas de Vestebrogade mais surtout à 2 mètres et demi du nouveau lycée français (l'ancien ayant été subit un attentat dont je ne manquerais pas de vous reparler) Prins Henrik Skole. -regardez l'adresse de ce site-

Je viens de remarquer qu'au lycée français, les horaires se rapprochent du système français, puisque la fin des cours est à 17h. La tuile. Retour de la cantine aussi, du CPE, bref de la France quoi.




Bref, étant donné que vendredi, c'était le début des vacances, moi j'ai préféré aller manger une crêpe au Café Viggo au lieu de me précipiter pour déposer un C.V (suicide professionnel ?)

 








Tout d'un coup, la culture française de la bande dessinée m'a embarqué pour me séquestrer une bonne partie de l'après-midi. 

Côté gastronomie, ce café semble avoir un vrai potentiel, si l'on se fie à la première impression, sur la crêpe castafiore, à la crême de marrons. Et puis, on s'y sent bien. Le patron est français, toute l'équipe parle français, d'un coup, on ne sent plus étranger à l'étranger.

Le plan est de revenir avec les parents cette semaine !


C'était le point bon plan cuisine/gastronomie

Et puis samedi, après mon semi-marathon en vélo (cette phrase n'a aucun sens) j'étais d'humeur festive et je me suis laissée portée par le vent jusqu'à Christiana. Que diable est-elle allée faire dans ce quartier mal famé ?

Bon je l'avoue au départ je n'étais pas très rassuré. J'ai demandé mon chemin, mais j'ai fini par trouver le plan concert au Loppen, une institution à Copenhague. Et pas vraiment récent comme endroit, puisque quand j'ai évoqué le projet à ma famille, ils m'ont répondu "Ah le Loppen, on y allait quand on était jeunes, c'est vraiment un endroit marrant" Bon, alors allons-y !

Alors, je rentre dans Christiana (rappel, endroit de CPH où on peut acheter de la drogue et la consommer etc.) Première approche, je ne trouve pas la porte d'entrée. Génial, ça commence bien. Puis Ô miracle, un couple cherche aussi à rentrer (perdez 1 point sur votre total de peur). Puis je distingue une sonnette, et quelques secondes après, la porte s'ouvre.

Welcome to the Loppen
 Ma réaction en arrivant : gros fou rire intérieur. C'est la sortie des tatoués et des percés de la capitale, et avec ma tenue, tout le monde peut s'apercevoir en cinq secondes chrono que je fais tâche. M'enfin, c'est déjà drôle, alors autant rester ! Qui plus est, c'est un concert de rock/punk enfin surtout punk d'ailleurs auquel j'assiste. Ça crie, ça saute partout, et ça chante en danois. Comme quoi en moins de 800m sur l'île de Christiana, on peut passer de la flûte enchantée à ça (et sans aucun problème) !


Tout est dans le style, vous ne trouvez pas ? Je me dis que pour pas mourir bête, c'est bien de vivre des choses qu'on aurait jamais pensé faire (quelle phrase philosophique).

 
Sans transition cette semaine, c'est les vacances, alors c'est un peu relâche !
Point culturel : Ici, ils sont genre méga fan de la réglisse. (il y a au moins 5 sortes de Haribo que je n'avais jamais vu de ma vie)

Bref, du coup, pour Pâques, j'ai eu droit à mon petit cadeau de chez Lakrids, de Johan Bülow. Bonbons mi-chocolat mi-réglisse, tous noirs. Intrigants, mais bons (et Dieu sait que je suis difficile) !

Ils ont un truc avec l'esthétique les nordiques, très épuré mais très classe. Pour vous inspirer, regardez les produits qu'il propose ce Johan..

Demain jeudi, deuxième ronde pour les PVT du Canada, peut-être c'est ma chance ! Ou sinon, rendez-vous en fin de semaine pour le récap des vacances de Pâques.

God påske à tous !