mercredi 25 mars 2015

Les Vikings n'avaient pas de cornes sur leurs casques - Onsdag 25 marts

Les jours défilent, c'est incroyable
Je me remémore mon arrivée comme si c'était hier, et pourtant.

Oui, Roskilde, heureusement que vous êtes là, j'allais encore oublier !
Nous partîmes samedi matin en direction de la belle ville de Roskilde, en Zélande-du-Nord ou Sjælland (pour améliorer votre culture générale en géographie) endroit stratégique pour les conquêtes Vikings. Mais qui sont les Vikings d'abord ? "Toute l'Histoire" vous propose un documentaire, je vous mets la 1ère partie (sur 5) ci-dessous, vous déciderez vous-même si vous voulez voir la suite


Vous l'avez peut-être compris, nous pouvons tous potentiellement avoir du sang Viking en nous. La Normandie, c'est eux, du moins, sous le contrôle de Charlemagne, aidé par Holger (vous vous rappelez?), les Vikings renversent l'empire franc.

La place principale de Roskilde
 Bon évidemment, pas de chance, samedi il pleuvait. Le gris, pour illuminer les monuments, pas terrible.

A droite de la photo, vous pouvez admirer la Cathédrale de Roskilde, qui abrite la nécropole des rois du Danemark.

Inscrite au patrimoine mondiale de l'UNESCO depuis 1995, cette cathédrale a connu bon nombre d'agrandissements au fil des siècles, pour accueillir les différentes chapelles des rois défunts.


La nef




Autant vous dire que l'endroit est gigantesque. La première chose que l'on remarque, c'est le style quelque peu épuré de la salle principale, qui vient totalement contraster le reste des chapelles, qui sont construites avec des inspirations complètement différentes.

Les fans d'Histoire pourront trouver dans cette visite un bon moyen de faire la rétrospective des différents rois du Danemark, de leur règne et de ce qu'ils ont apporté au Royaume.

Le tombeau de Margrethe I
Chapelle de Christian IV
 La longue visite s'est terminée par le musée, qui revient sur les différentes étapes de construction de la cathédrale, mais également, des pièces de statues, de bois, et des pièces de monnaie retrouvées dans l'édifice. 

Allons conquérir le monde !
Après une pause déjeuner bien méritée, nous repartîmes (la fille qui fait une fixation sur le passé-simple) en visite, direction le musée des bateaux vikings - avec traduction française.

Le musée retrace les aventures des guerriers Vikings, qui n'avaient pas de cornes sur leurs casques (sont pas fous quand même) !

En fait, ils avaient des cornes, mais ils s'en servaient pour boire de l'hydromel (pour lutter contre le froid).
Le musée revient également sur la défense de la ville de Roskilde, et toute la stratégie de positionnement qui en découle. Impressionnant.

Et les jolis bateaux, qui vont sur l'eau, à l'époque étaient les plus rapides. Certains morceaux subsistent depuis lors, et sont exposés au musée.

Il y avait aussi la possibilité de découvrir les activités tisserandes des vikings, et les habits qu'ils portaient à l'époque. Une belle visite et quelques emplettes plus tard, nous sommes repartis, sous a pluie direction Copenhague.

Bon clairement, guide historique, ça n'est pas ma meilleure vocation. Mais bon, vous voyez, je fais des efforts pour m'améliorer !
A demain !

lundi 23 mars 2015

A la recherche de la crêpe perdue - Mandag 23 marts

Langsomt, men sikkert
Qui va piano va sano

Doucement mais sûrement, mon travail de recherche débute et prend forme. Aujourd'hui j'ai eu la confirmation pour la transmission de mon questionnaire aux élèves de l'école. Enfin !! Vieux motard que jamais comme dirait l'autre.

Oui car finalement, j'ai fini par trouver des ouvrages sur l'IB écrits par d'autres personnes que des représentants de l'IB. Je me penche donc actuellement sur les bouquins de Mary Hayden, Jeff Thompson et d'autres collaborateurs.

Cerise sur le cupcake, j'ai trouvé une petite vidéo, sur TED, sur l'école internationale par Mary Hayden. Elle est chef du département de recherche sur l'éducation à l'Université de Bath (UK) et tient son principal sujet de recherche sur le contexte international. Ma future BFF en gros. Écoutons ce qu'elle a à dire.



Elle y explique la genèse du projet d'écoles internationales. Elle évoque notamment l'ouverture du college de St Anthony, en Galles-du-sud, ou des étudiants entre 16 et 18 ans ont été réunis pour apprendre de leurs cultures et leurs différences. Ce projet a donné plus tard naissance de l'United World College qui regroupe en 2013 douze établissements dans le monde entier.
Elle évoque ensuite le cas de l'école de Mostar, en Bosnie-Herzegovine, qui a réuni les élèves des deux communautés autrefois ennemies et en guerre, avec même un internat.

Pour elle, ces différentes expériences ont apporté des résultats très positifs, sur les relations entre les étudiants de deux communautés différentes, qui ne se voient plus en tant que représentants d'une communauté mais en tant qu'individus.

Les TEDxTalks sont souvent très pertinents et je vous invite a parcours la library de ces vidéos, il y aura surement des choses qui vous intéresseront.

Ma première séance de FLE

Cet après-midi, jai donc réalisé ma première séance de FLE, avec le jeu de la marchande. Je l'ai appelé la Chandeleur. Comme j'avais essayé de vous l'expliquer vendredi, j'ai effectué ma séance en deux temps. Au début on voit le vocabulaire, ensuite on joue.

La partie immergée de l'iceberg
Pour être tout-à-fait franche, je pense que les petits détails que j'avais oublié lors de la préparation m'ont un peu porté préjudice dans la réalisation de cette séance. Le diable se cache dans les détails. Avec un milliard de papier à découper, je n'étais en effet pas prête au début de la séance. Mais bon, avec un peu d'aide des enfants, nous avons finalement réussi à démarrer le jeu sans qu'ils aient trop attendu.

Après 5-6 minutes de démonstration sur le vocabulaire, les enfants ont ensuite tiré au sort leurs rôles. La salle de mathématiques ne s'y prêtait pas franchement, mais nous sommes parvenus à nous organiser. Avec du recul, je me dis que c'est comme pour tout, le plus difficile, c'est la mise en marche. Après, si c'est bien calculé, ça roule tout seul. Je vous montre un extrait de la séance, sans montage, brut de décoffrage (et prête pour vos commentaires impitoyables!).


Pour éviter de faire un long discours, je vais essayer d'être concise pour l'analyse.

Les points négatifs :
- L'organisation spatiale de la salle
- Mon intervention auprès des élèves en anglais, en contradiction avec ce que je leur demande (mais peut-on faire autrement ?)
- Certains élèves se sont appuyés sur l'écrit et sur de la gestuelle pour éviter de parler français
- La prononciation des mots n'avaient pas été suffisamment vu pour qu'ils puissent la retenir et la réutiliser par la suite.

Les points positifs :
- Les élèves se sont beaucoup amusés et n'ont pas eu trop peur de parler français et se sont parvenus à se comprendre avec quelques mots.
- Ils ont fait des efforts pour parler et éviter de se faire prendre par la police du français (deux euros de taxe!)
-  Cela a favorisé la communication dans un contexte concret. Les petits mots, Bonjour, S'il vous plait, Merci ont bien été utilisés.
- Les élèves ont demandé à continuer le jeu sur une prochaine heure, validé par mon tuteur.

Les éléments pour progresser : 
- Trouver un moyen d'obliger les élèves à s'exprimer --> peut-être dire que le vendeur ne peut pas faire sa transaction s'il n'y a pas de demande claire de la part du client.
- Faire plastifier les différents papiers (et notamment l'argent) pour pouvoir conserver les éléments pour une prochaine partie.

Bilan : Vivement la prochaine partie !

J'étais tellement prise dans mon élan que je ne vous ai pas raconté ma visite de Roskilde mais pour éviter de tout mélanger, je le ferai demain ;) c'est surtout que là, j'ai la flemme !

God aften

samedi 21 mars 2015

Amager Beauty and Sleeping Teacher - Fredag 20 marts

Endelig weekenden
 On ne l'attendait plus, mais il est finalement arrivé !


La vie c'est comme quand on fait du vélo, pour garder l'équilibre, il ne faut pas s'arrêter de bouger. 
La citation du jour vous est proposée par le café Tjili à Nørrebro, où j'ai mangé ce midi.

J'ai voulu faire un essai sur les nachos, que j'ai trouvé un peu moins bons que ceux de la Mécanique des Fluides, à Toulouse mais l'endroit était sympa (et conseillé par TripAdvisor)

Je pense que vous vous en fichez royalement, mais moi ça me fait plaisir d'essayer des nouveaux endroits, et j'ai de la chance, il y a encore un millier d'endroits que je vais pouvoir découvrir pour les 30 jours qui me reste (snif).


L'île d'Amager
Etre une vraie danoise, franchement, c'est carrément crevant, et encore je n'ai pas d'enfants (ouf)! Mais finalement, sans trop y croire, j'ai réussit mon défi de prendre tous les jours le vélo, deux semaines pleines ! Et, j'ai largement été récompensée hier, quand je me suis décidée à visiter l'île d'Amager (où il y a l'aéroport!).


Même si je sais que vous êtes des experts en géographie danoise, voici une petite explication carte à l'appui. Pour l'île, immanquable, c'est le losange (de 96km2 tout de même).

Maintenant, au dessus, à gauche, la grande étendue verte, c'est le parc de Frederiksberg, ma maison; en vélo, j'ai traversé la ville, en passant par le quartier de Christiana (l'arc de cercle en haut d'Amager) pour aller sur le flanc Est de l'île où se situe la plage, l'Amager Strand, soit 20km de trajet (et ouais!)

Le grand beau temps a largement motivé mon épopée et je me suis offert le luxe de me perdre (juste un peu).

Au final, je me suis fait plaisir, et réalisé une petite vidéo de cet après-midi magique. Comme quoi, le Danemark, ça peut faire rêver !


Et puis, chemin faisant, je suis rentrée dans mes foyers, tranquillement. L'avantage d'avoir un jour de "congé" en pleine semaine, c'est que la journée était plutôt calme, et j'en ai profité au maximum.

Vendredi je me suis attelé à la préparation de ma première séance, que j'ai finalement fait évolué.
Oui, parce qu'apparemment je suis beaucoup plus productive juste avant de me coucher, et j'ai imaginé faire ma séance sous forme de jeu, le jeu de la marchande, avec quelques ajouts.

Je ne sais pas si cette activité est trop ambitieuse pour leur niveau, mais bon j'ai tout préparé pour que cela se passe bien.

Étant donné qu'ils avaient l'évaluation sur la météo, je ferais ma séance lundi ou mardi.
Mais comme j'ai prévu 5 stands de magasins, il faudra une salle assez grande et la capacité d'aller en dehors.
 
Ainsi j'ai prévu :

- Deux stands de banque, qui donnent de l'argent aux acheteurs,
- Deux stands d'épicerie
- Un stand de cremerie
- Un stand "Au plaisir sucré"

Direction Roskilde
Je diviserais la classe en deux, du moins, ils piocheront leurs rôles pour ne pas qu'il y ait de jaloux ou de favoritisme. Je remettrais de l'argent aux vendeurs, qui pourrons fixer leurs prix comme ils le veulent (dans la mesure du raisonnable) puis je donnerais la liste des courses aux différents acteurs. J'ai établi différentes listes, en fonction des lieux pour lesquels ils feront les courses : famille, bistro, café, restaurant etc).

Et comme j'ai tardé à publier cet article, aujourd'hui, Samedi, nous allons visiter Roskilde ,ville décisive au temps des Vikings et fut même la capitale du Danemark jusqu'au XVème siècle.

Sinon, j'ai comme projet de travailler pour un camp d'été français à l'étranger. Affaire à suivre !

God Dag !

mercredi 18 mars 2015

Tu connais l'histoire de Papi qui joue du piano ? - Onsdag 18 marts

Quelle semaine éreintante... on est à peine mercredi !  

To be or not to be
Intégrer les retours en vélo dans le planning de la semaine, ça allège l'esprit mais ça fait mal aux jambes ! Mais bon, faut savoir ce que l'on veut, to be a real danish or not !

Sans transition mardi soir j'ai assisté à un événement particulièrement intéressant : le Gala de la seconde édition du forum "Culture of Coexistence" at the Royal Danish Academy of Music , en face du métro Forum à Frederiksberg. 

Une bien belle salle, avec une belle acoustique (heureusement d'ailleurs !) et une soirée riche en événements.
   
Je voulais notamment partager avec vous le moment émouvant qui a réuni les représentants des trois religions (un prêtre, un rabbin et un imam) et notamment la déclaration de Jair Melchior, Grand Rabbin du Danemark, qui revenait avec émotion sur la disparition de Dan Uzan, l'une des deux victimes des attaques de Copenhague.

 Je ne parle pas danois, mais croyez moi, les émotions n'ont ni langue ni frontière. 

La soirée s'est poursuivit avec Benny Andersen, un illustre poète danois. Je dois l'admettre, ne le connaissant pas, son arrivée péniblement lente m'a plongée dans un jugement plutôt négatif. - C'est qui ce papi ? -  
Benny Andersen - photo Dialog Forum

Mais rapidement, son assurance et son aura m'ont flanqué une belle claque. - Tais-toi et écoutes - Une douceur dans sa lecture mais aussi beaucoup de blagues, qui m'ont fait regretté de ne pas comprendre le danois. 

Comme les émotions, la musique est universelle et lorsqu'il a posé ses mains sur le clavier et qu'il a fait parler le Steinway and sons, toute la salle s'est tu. 

Conclusion : Le papi ne fait pas l'idoine

Visiblement, inventer des proverbes n'est pas ma plus grande qualité.
Et puis s'est présenté Henrik Goldschmidt, soliste hautbois (cela ne me semble pas du tout français mais bon c'est le nom de son instrument!) également très connu, avec une chorale d'enfants. Ils ont chanté quatre chansons, dans des langues différentes (dont l'arabe et le roumain). La base. Ils ont mis le feu au dancefloor au public.





"Help is on the way"
Puis, ce fut au tour de la troupe de Gospel (vive le Gospel) et enfin, la soirée s'est clôturée avec les derviches tourneurs de Melvana (oui c'est un peu déconcertant, je vous explique pas de panique).

Les derviches tourneurs sont des danseurs inspirés par Melvana, grand philosophe mystique de l'islam turc. Ça n'est pas plus clair ? Deux options, cela vous intéresse vraiment et vous rêvez d'aller en Turquie cliquez la (tapez 1) Sinon, regardez juste la vidéo ci-dessous, à partir de 2 minutes ça suffira pour vous faire une idée (ce sont d'ailleurs les mêmes danseurs qu'hier soir).




Autant vous dire qu'après 40 minutes de show, j'étais lessivée. Heureusement, c'était la fin de cette belle soirée. Quelques coups de pédales plus tard j'étais de retour dans mes foyers, prête à affronter la suite de mes aventures.

Mercredi, aujourd'hui donc, journée consacrée à la recherche et à l'écriture. Comme vous pouvez le constater, j'ai commencé par l'écriture.
Dans mes menues recherches, je suis tombée sur un site relativement intéressant en terme de contenu, je vous conseille d'aller y jeter un œil. Un lien aussi vers un site d'un prof geek, je vais d'ailleurs essayer de m'en inspirer pour devenir une enseignante en avance sur son temps à la page ! 

Demain jeudi c'est la journée parents profs, donc pas d'école, retour à l'Osterbro International School vendredi, pour mon premier cours de français dans ma séquence sur les crêpes !

Jeg forlader dig alene indtil fredag
Je vous laisse tranquille jusqu'à vendredi

P.S : Vos commentaires me manquent

lundi 16 mars 2015

The Tourist - Mandag 16 marts


Quite a long weekend
Je remercie mon appareil photo Lumix de Pentax, sans qui l'illustration vidéo de cet article n'aurait été possible.
Samedi, nous sommes allés a Helsingor pour aller embêter Hamlet dans son château nommé Kronborg. Tout est fait pour attirer et amuser le touriste : bruitages, boutique souvenirs, application téléphone pour suivre la visite et même une imprimante qui te sors le guide en francais. Y-a du boulot!
 Pour démarrer notre tour ensemble, une mini vidéo, comme vous l'entendrez, le vent était de la partie.


On vous a à l'oeil les Suédois !
Beaucoup de charme tout de même pour ce château datant de la Renaissance qui a eu une histoire très chargée et un emplacement décisif, puisque juste en face de la Suède.

Les deux pays sont en effet séparés par le détroit de l'Oresund. D'un côté Helsingor et de l'autre Helsingborg. Il fût un temps où le Royaume du Danemark possédait la Suède et le passage des bâteaux dans ce détroit était taxé.

Vous comprenez pourquoi ils sont devenus riches ! (le point Histoire sera abordé plus tard dans la semaine don't worry)

Etant donné que le château a brûlé en 1629 suite à un incendie ravageur, le principal attrait de la visite de Kronborg reste l'extérieur. En effet, à l'intérieur, pas grand chose à se mettre sous la dent.

J'exagère, il y a de magnifiques tableaux, des tapisseries illustrant les rois successifs du Danemark (qui comptait à l'origine plus de 100 pièces mais entre la guerre Suède/Danemark, l'incendie et les reconstructions, nombreuses de ces tapisseries ont disparues.

La plus belle pièce du château était sans nul doute la salle de danse, qui pourrait presque accueillir les finales du Championnat d'Europe de sprint indoor (62x12metres) ou par défaut de curling.
Mais bon, quand on connait l'envergure des robes des nobles dames de l'époque, on peut comprendre la nécessité d'avoir de la place.
1, 2 , 3 roi Soleil (ah non)
Deuxième attraction de la visite : les sous-sols du château. Y repose en effet l'Astérix danois, Holger, traduit par notre ami Wikipédia Ogier de Danemarche.

Holger danske
L'histoire veut qu'il ne perdait jamais une bataille en Scandinavie (grâce à son sens du combat et de la stratégie). Charlemagne (que la guide s'est bien gardée de nommer tiens!) voulait qu'Holger combatte avec lui car il avait des problèmes pour remporter ses batailles malgré tous ses efforts.
Mais pourquoi aider aider un frenchie ? Hell why ? Holger refuse et Charlemagne se charge alors d'enlever sa fiancée (à défaut d'avoir les muscles, on a la tête) pour finir de le convaincre.

Bizarrement, il se joint à lui et bizarrement, Charlemagne remporte ses batailles. Après des années de combat, il rentre au pays, sa fiancée est morte, la guerre est terminée alors il décide de s'assoupir un instant, en disant : "je me réveillerais quand le Danemark aura besoin de moi/sera en danger".

La seconde guerre mondiale ne l'a pas réveillé, mais sait-on jamais !



Breaking news (ou pas) : les soldats de Kronborg étaient aussi bien considérés que des esclaves égyptiens/des chiens/des prisonniers et devaient dormir dans un cachot, sans lumière et sans toilettes. Je ne sais pas comment ils ont survécu. Le seul point positif était qu'ils avaient droit à 2 repas par jour (les 3P : poisson, pain et porridge) et 8L de bières à boire obligatoirement sous peine de grosse sanction (oooh)
->mais l'eau n'était pas potable alors a priori il valait mieux boire une mauvaise bière que de l'eau souillée

Vous pouvez en déduire que les danois (même les enfants) passaient leurs journées bourrés...Ne vous inquiétez pas, même à l'époque moderne, ils gardent de bons restes !

Comme nous étions affamés, nous nous sommes ensuite rendus au restaurant du tout récent musée de la marine (que nous avons évidemment visité après!) Ce bâtiment très moderne a été concu par Bjarke Ingels, l'un des architectes les plus en vus du moment.

Une bien belle visite quoi qu'un peu rapide, puis un tour dans la ville très charmante d'Helsingor. Toute colorée, on dirait presque un décor de film (aussi parce qu'il n'y avait pas grand monde dans les rues).

Quelques photos et une vidéo pour vous montrer tout cela.






Mais comme ma famille avait décidé de me proposer the all package de la visite, nous sommes retournés à Copenhague par le littoral le sea side. C'est un peu comme la côte landaise, sans les vagues.


Trop dure la vie
On ne le voit pas sur cette courte vidéo mais la côte abrite les maisons les plus grandes du Danemark. C'est le Beverly Hills du Danemark. Chaque propriétaire possède également un bout de plage, histoire de profiter des beaux jours en toute tranquilité. Ca m'a rappelé la série Newport Beach (I hate VF)

La vie est beaucoup trop dure, il ne faut d'urgence trouver un riche héritier pour pallier ma déperdition future dans ce bas monde.


En rentrant, j'ai pris mon courage à deux mains pour aller faire un tour en ville en solo. Mon choix s'est porté vers le StudentenHuset, en francais, la maison des étudiants. Un concert gratuit avait lieu. Voici le groupe The Devil's Tiny Chains (les minuscules chaines du Diable).


Une belle soirée et quelques rencontres au passage. Sachez-le, aux yeux du monde, les francais sont arrogants. 

Je vous raconterais les raisons de ce préjugé plus tard.
Et ne me demandez pas ce que j'ai fait dimanche...
En attendant, c'est le début de la semaine et elle s'annonce chargée ! Oui je dirais même qu'elle est décisive !

God uge
Se dig snart


jeudi 12 mars 2015

Médias - "Les plus grandes écoles garantissent-elles le succès des enfants ?"

 Cet article est écrit avec la participation aimable et totalement désintéressée de Google Traduction.

Aujourd'hui, à la une du Berlingske, quotidien fondé en 1749, le titre suivant : "Store skoler giver mere succes" /les grandes écoles garantes du succès.

Ajouter une légende
 Une nouvelle étude montre en effet que les enfants qui fréquentent les écoles de grande taille ont des résultats sensiblement meilleurs que ceux qui fréquentent des plus petites écoles.

En particulier pour ceux issus de familles défavorisés. qui s'en sortent largement mieux dans leur vie adulte.

Cette étude, portée par le département d'économie de l'Université d'Aarhus (2ème plus grande ville du Danemark) et plus particulièrement par les chercheurs Nina Smith et Maria Humlum, s'est attardé sur plus de 600.000 enfants qui ont fréquenté les écoles primaires entre 1986 et 2004.

La taille des écoles, les moyens financiers et enfin, la réussite de ces sujets à l'age adulte (entre 22 et 30 ans) ont été étudiée.

Cette étude a notamment permis aux chercheurs de publier en mars 2014 un article dans l'Economics of Education Review à ce propos (l'intégralité de l'article -en anglais- est en lien ci-dessus si vous voulez le parcourir), repris aujourd'hui par le quotidien danois.
 
En faveur des "grandes" écoles : un plus grand staff et plus de moyens pour gérer les cas particuliers. Les enseignants, avec leurs spécialisations, sont plus à même de gérer la diversité des élèves. De fait, les enfants sont mieux encadrés et réussissent plus.

-> Dans les pays scandinaves, l'équipe pédagogique est presque toujours accompagnée d'un psychologue ou d'un professionnel du secteur social pour gérer les problèmes avec les enfants.

J'ajouterais que le fait d'être dans une grande école favorise la diversité (culturelle et sociale), les échanges entre les élèves, ce qui leur permet de se construire et d'apprendre de leurs pairs.

 L'article explique ensuite le problème majeur que connaissent les petites écoles publiques et autres structures d'accueil pour les enfants (crèche, jardin d'enfants) est d'ordre financier.
Faute de moyens, ces petites structures fusionnent pour permettre aux enfants de rester dans le même environnement. Quand cela n'est pas possible, il arrive que ce soient les parents qui après les protestations, rachètent l'école, pensant aider leurs enfants.

Les petits écoles publiques portées disparues

A ce titre, Bodil Jessen, auteur de l'article présente les chiffres de la disparition des écoles, donnés par le ministère de l'éducation (undervisningsministeriet mot compte triple) En 2000, il y avait 1671 écoles primaires publiques, aujourd'hui, il y en a 1313. C'est 1 école publique sur 5 qui aurait disparue ou fusionnée depuis 2004  Mais la plus grande baisse s'est déroulée entre 2010 et 2011 où le Danemark est passé de 1503 à 1377 écoles. Beaucoup de changement donc pour les quelques 470 000 enfants scolarisés du royaume (en 2012).

Des études (américaines et anglaises) contredisent néanmoins cette théorie, et avancent que les écoles primaires accueillant plus de 1000 élèves offraient un environnement néfaste pour les élèves.

Pour conclure, il faudrait une école assez grande pour avoir des bonnes conditions de travail et d'épanouissement, mais avec moins de 1000 élèves à l'intérieur. 

On compte jusqu'à 100 ! photo Henning Bagger
Mais sur ce point, le Danemark n'a pas à s'inquiéter, puisque si l'on compte simplement les écoles primaires publiques et qu'on essaye de mettre tous les élèves scolarisés dedans, on arrive à 357 élèves en moyenne. Pas de panique.

La journaliste poursuit sur un point important :
"L'opposition des parents envers la fermeture de l'école va affecter les capacités d'apprentissages de leurs enfants négativement, en effet, il est plus difficile pour eux d'apprendre alors que leurs parents sont occupés à se battre, à écrire des lettres pour maintenir l'école ouverte."

C'est de bonne guerre. Il ne serait pas possible d'être militant et à 100% derrière son enfant sans lui montrer son combat. L'argument tient sûrement.

In fact, les fusions d'école auraient un effet négatif à très court terme selon Nina Smith puisqu'elles entraînent beaucoup d'agitation et de changement, que l'enfant n'arrive pas à gérer.

photo Henning Bagger
Alors la conclusion de tout cela, pour un pays qui tient pourtant à effectuer toute sa scolarité au même endroit, c'est que le débat se porte maintenant sur la possibilité de diviser la scolarité et proposer des établissement plus grands à mesure que l'enfant grandit, et donc proposer un lycée un peu plus éloigné des centres villes puisque les ados sont plus enclins aux déplacements (cela me rappelle tous les gens qui venaient de Villefranche-de-Lauragais, Carbonne et autres contrées éloignées jusqu'au Lycée Bellevue avec parfois une heure de transport).

Je laisserai la conclusion de cet article sur l'article à Claus Hjortdal, président de l'Association des chefs d'établissement (et qui a l'air d'être un monsieur particulièrement actif et intéressant) :
"Il faut adapter la structure de l'école à la réalité. Une municipalité ne peut pas avoir beaucoup de petites écoles si la municipalité n'a pas les moyens de les gérer. Inversement, il faut maintenir une petite école, si l'autre alternative est pour les jeunes enfants de faire une heure de bus pour aller à l'école."

Et il faudra parler de la réforme scolaire en France, mais ce sera pour la prochaine fois.

mercredi 11 mars 2015

Tant que t'as deux roues, tu peux rouler ! Onsdag 11 marts

Lundi-vélo, Mardi-vélo, Mercredi-vélo, on tente le grand chelem ?
Lundi matin, l'empereur, sa femme et le petit prince ont pris le vélo pour aller à l'école mais comme j'étais parti, le petit prince a dit, puisque c'est ainsi nous reviendrons mardi !
(cet article illustre la parfaite quintessence de mon humour, à la hauteur des cimes du point culminant du Danemark).

Il faisait tellement beau à Copenhague que je me suis sentie obligée de prendre le vélo, depuis le temps que j'en parlais. Le matin, facile on embarque le vélo dans le train et il n'y a rien d'autre à faire, mais le soir, c'est toute une histoire ! L'AFP vous la raconte en 1'45.


J'espère que vous ne vous êtes pas ennuyé ! Sachez qu'en 2015, les feux pour les vélos sont toujours là mais pas toujours respectés ! Les vélos sont sur une véritable pédale-d'estal chez les danois qui vénèrent le Dieu du Vélo au moins autant que la Déesse de la patate. (j'aime vous faire croire que mes inventions sont des vraies infos, la magie des liens qui mènent à Wikipédia n'importe-où).

Il y a officiellement 8,6km qui séparent la maison de l'école et notamment de nombreux boulevards blindés de vélocipédistes. On m'avait dit, "le vélo à Copenhague c'est comme le périph parisien" et j'ajouterai "sauf qu'il n'y a pas de bouchons"

Gammel Kongevej et ses deux pistes de bouligne
Je fais la maligne mais je n'étais pas très rassurée mercredi en empruntant la rue "Gammel Kongevej" (équivalent de l'échangeur entre Blagnac et Colomiers) avec une piste large comme une piste de bouligne*.
*bowling

Circuler à vélo aux heures de pointe à Copenhague, c'est un peu comme nager à la piscine avec 25 personnes sur la même ligne.

Ca part dans tous les sens, ça double, ça roule à fond la caisse ou en mode vieillesse, ça slalome, ça s'arrête d'un côté, ça repart de l'autre et finalement arrive le feu rouge et tu reprends ton souffle. Bravo, tu as fait 600m. 

Un mars et ça repart. C'est tellement une habitude pour eux qu'ils passent des coups de fils, ils saluent des connaissances ou se la jouent Cavendish (ou Magnus Cort pour faire plus local) pendant que toi tu essayes simplement de comprendre ce qu'il se passe pour éviter de créer un accident. (note : Étant donné mon niveau actuel de maîtrise, la prise de photo parmi cette foule n'est pas inscrite dans mes priorités)

Je suis d'ailleurs certaine que mon amie Leïna s'en serait sortie comme une princesse sur son cheval blanc dans cette jungle, elle qui apprécie tellement les balades en vélib à Toulouse.

Sinon Mardi soir, je me suis enfin décidée à aller voir un match de l'Elite féminine de basket, histoire de voir à quoi cela ressemble. Le match opposait l'équipe de Stevnsgade Basketball Klub à l'équipe de SISU (basée à Gentofte au Nord de Copenhague) pour le premier match de quart de finale du championnat danois (qui comporte le nombre incroyable de 7 équipes).

Direction la Nørrebrohallen, un endroit polyvalent parce qu'il abrite à la fois des gymnases, une bibliothèque et un restaurant. Il donne sur la place que vous voyez sur la photo.

Nørrebro est un quartier que je n'avais pas encore "visité" mais je devrais y retourner pour vous en dire un peu plus car l'objectif principal était d'aller voir le match.

Après s'être un peu perdu dans les méandres des Halls différents, nous sommes parvenus à trouver le lieu du grand match international au royaume du Danemark, auquel nous avons pu assister contre 50 kroner.

SISU (en rouge) remporte le 1er match
Que dire du basket danois, et bien, au plus haut niveau féminin, ça joue très physique (à base de zone press tout-terrain tout le match pour ceux que ça intéresse) et il y a beaucoup de contacts (et peu de sifflés) mais côté adresse aux tirs, on a vu mieux.

Je n'ai pas forcément été impressionnée, mais ce fut quand même un match très sympa !

En tout cas, sachez qu'il y a un public pour le basket féminin et ça par contre, cela m'a surpris ! Ci-dessous, une petite vidéo extraite du match, pour vous donner une idée, à vous aussi.

Pour la comparaison avec le niveau français, un peu difficile, mais je dirais que c'est entre la Nationale 1 et la Nationale 2 (par rapport à la dimension physique). Et en plus c'est validé par Mr Benjamin Bonneau,c'est que je ne vous mens pas !

 Mercredi :

Aujourd'hui, mercredi c'est Paludan's day mais avant ça, c'était surtout la dernière séance d'Ultimate Frisbee (bon je n'étais pas au courant mais je l'ai faite quand même). Faisons une fiche récapitulative de ces 2h de cours (pour honorer le but initial de ce blog).

23 élèves de MYP2

Echauffement : Jeu de déplacement sur la base d'une ronde. Tout le monde se tient la main et au signal du professeur, agir. Jump right, jump left, jump in, jump out, squat, leg left, leg right etc.

1) Atelier en continu : Passe à un partenaire
Deux colonnes, face à face, les élèves se font des passes avec le frisbee en alternant les hauteurs, la puissance, la trajectoire. Après 2minutes, une colonne se décale pour changer de partenaire.

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2) Mini-matches (3 matches de 7min)
Adaptation de l'ultimate frisbee dans un espace plus petit et avec des règles adaptées.
But : échanger deux passes d'affilée en dehors de la zone du milieu pour marquer un point. Marquer le plus de point possible.
Equipes de 3 ou de 4, en montante/descendante.

3) Grand match (2 matches de 7min)
Grand terrain, 4 équipes, qui s'affrontent en deux matches. Règles normales de l'UF.

Voilà, ce que je peux dire c'est que le fait d'avoir fait une petite adaptation du jeu sur une surface restreinte a aidé les élèves à se passer le frisbee plus rapidement et de manière plus précise. Ils ont compris que pour se faciliter la tâche, il valait mieux jouer vite plutôt que d'attendre d'avoir tous les défenseurs sur soi et de fait, la qualité des matches au final était bien meilleure que précédemment.

Puis tranquillement, je me suis propagée à bord de mon Jupiter, au Paludan's Cafe. Un latte et un croissant s'il-vous-plait.

Quelques heures durant, j'ai alterné entre la rédaction de cet article, la préparation des cours particuliers de français (même si rien n'est sûr, il vaut mieux prévenir que guérir comme on dit) et de la détente pure et simple.

Mon idée étant d'axer les notions sur sa future pratique du français, avec le handball. Du coup, je suis en phase de recherche de documents authentiques, vidéos, interviews pour construire tout cela !

Encore un bon moment au Paludan, on y vient comme on est. Tiens ça me rappelle quelque chose.

Allez, ce soir, c'est basket !
A très vite !

Bye bye le soleil !



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lundi 9 mars 2015

Spring is coming - Mandag 9 marts

Le premier jour du printemps, c'était hier

Autant vous dire que j'osais à peine y croire tant je me méfie de la météo danoise. Et pourtant, nos 12 degrés, nous les avons eu.

Spring Selfie
Le soleil a rapidement envahi ma chambre et je me suis sentie obligée d'aller me balader pour observer la ville sous ses nouvelles couleurs.

Direction le jardin botanique, près de ma station préférée, Nørreport.


Il me faut à peine deux pas pour atteindre l'entrée du magnifique jardin, appelé ici Botanisk Have, (terminaison en -isk au lieu de -ique jusqu'ici tout va bien).


Je vous préviens, ce sera un article avec tout plein de photos, parce que c'est beaucoup plus parlant !

Tranquillement, on se détend les jambes en se laissant porter par le chemin, qui nous amène découvrir la verrière du jardin botanique à travers les arbres.

La lumière du soleil ici, est très puissante, sûrement parce que l'on est plus au Nord, de fait, j'étais rapidement éblouïe (dans les deux sens du terme) par tous ces reflets.

Même un dimanche, le parc est rempli, comme toujours, les danois se promènent en famille, en amoureux etc. (des fois c'est énervant tout ce bonheur)

Après avoir fait plus ou moins le tour de la verrière, je me décide à entrer et je glisse un petit regard derrière moi, car ce sont parfois les meilleurs photos à prendre !

Pas un nuage, vous le voyez !

Welcome to the jungle
Une fois les portes de la verrière poussées, je m'aventure aux détours des serres. Une belle et chaude visite, que je recommande vivement.
N'ayant qu'une connaissance inexistante limitée en botanique, je me suis contentée d'observer ces parties de mangrove reconstituées, les palmiers, citronnier et autres arbres qui résidaient entre ces verres.

Ouf on redescend
Je me suis amusée à grimper tout en haut de la verrière, pour admirer la grande étendue tropicale (désolée, en photo ca ne rend pas grand chose).

Cétait très beau mais très chaud (oui la chaleur monte comme chacun le sait!)

Toujours sous le soleil, je poursuis ma visite sans trop savoir où je me dirige.

Dans mon jardin d'hiver...

Voyant le temps défiler, je me suis concentrée sur mon 2ème objectif de la journée : aller voir le château de Rosenborg.
Une rue à traverser et me voila dans le parc qui jouxte le monument, Kongens Have.Quand je vous dis que c'est le printemps, les danois à 12 degrés ils se posent pour bronzer (peut-être que bronzer n'est pas le bon terme cela dit) !

Très beau parc, très rectiligne mais très charmant. En même temps, c'est le jardin du Roi, alors faut pas déconner !

On peut admirer le château sous presque toutes ses coutures et en plus sous le soleil, que demande le peuple ?

Je n'avais pas le temps de faire le musée mais je compte m'y rendre très bientôt, puisqu'il y a notamment les bijoux de la Reine inside, la couronne du Roi Christian IV etc, cela doit valoir le détour !

A peine rentrée à la maison que j'étais repartie pour aller voir un match de hand (oui, encore) du fils aîné de ma 1ère famille (oui c'est compliqué mais j'essaye de conserver son anonymat bien que ce jeune homme sera sûrement une star du hand dans les années à venir) Il a fait un très bon match et l'Ajax Handball a remporté la partie d'un petit but.

Retour à la maison et repos jusqu'au soir, menu indien au programme.
Mais surtout je voulais vous parler de la série que nous avons regardé ensuite, Mord uden grænser 
que l'on pourrait traduire par Meurtres sans frontière mais qui en anglais est connue sous le terme The Team: Je vous laisse découvrir l'histoire. DR1 est la chaîne danoise, préparez-vous !


The Team 
Peut-être en tant que cinéphile, une tête ne vous est pas inconnue, c'est celle de Lars Mikkelsen, que vous avez récemment pu voir dans House of Cards ou Sherlock notamment (pour faire court). C'est le frère aîné de Mads Mikkelsen, qui jouait le méchant dans Casino Royale.
L'histoire veut que Lars a joué au handball à Frederiksberg étant plus jeune, mais bon ca n'est pas très important (le Danemark est décidemment trop petit!).

Globalement c'est un très bon exercice pour les langues, puisque les protagonistes passent de l'allemand au danois, de l'anglais au flamand ou au francais.

Autant vous dire que depuis la télé danoise, j'avais tout sous-titré en danois, ce qui était gentil mais pas très helpfull /oui je trouve que le francais manque d'adjectif pour qualifier des choses simples, par exemple, comment qualifie donc quelqu'un qui a du succès ? l'équivalent de successfull n'existe pas, alors on utilise un autre mot/je me demande ce qu'en penserait Mr Favriaud tiens/.

Autre sujet passionnant, l'histoire nordique. Malheureusement pour eux, il ne reste que peu d'écrit attestant de leur ancienne civilisation mais autant vous dire que les Vikings n'ont pas chômés pour envahir l'Europe. Mais on en reparlera la semaine prochaine, quand j'irai visiter Helsingør et surtout Roskilde, ancienne capitale du Danemark.

God dag !