lundi 2 mars 2015

T'as vu l'heure ? - Mandag 2 marts

Week-end pluvieux, lundi studieux, ou pas

Je vous avais quitté sur une belle journée de vendredi, mais ici, après le beau temps revient la pluie. Pour couronner le tout, l'absence de volets (oui ici on est anti volets et presque anti rideaux) et ma méga forme m'ont fait me réveiller respectivement à 8h30 et 8h samedi et dimanche (oui maman, difficile à croire).
Malgré tout, je n'ai pas complètement été inactive durant ces 48h (l'honneur est sauf)


Dans mon élan d'énergie, j'allais presque oublier de vous parler de l'excellent match que je suis allée voir vendredi soir (oui parce que c'est loin déjà vendredi). C'était un match de Dameligaen (Ligue1), entre l'équipe de København K et celle d'Århus K. (Attention les liens qui suivent sont en allemand ou danois) 

Pas mal de stars sur le terrain, notamment Pernille Holst Holmsgaard, internationale (arrière gauche), qui a remporté le bronze avec le Danemark lors de la Coupe du Monde 2013 avec Anne Mette Hansen et Marianne Bonde (Stregspiller/Kreisspieler/Pivotjecrois). Bref, du beau monde !

Une ambiance comme je les aime, une entrée de gladiateurs (gladiatrices?) et une foule en délire. Des buts, des belles actions, en définitive, un super moment, surtout pour une fan de sport comme moi ! Un petit extrait, pour la route.


 Samedi, je me suis décidée à visiter le grand parc de Frederiksberg.

Une carte pour commencer.
La maison où je vis est située à l'ouest de la carte, pour atteindre le parc il m'a fallu suivre notamment la rue Kronprinsensvej, la rue/voie du prince héritier il me semble (mais bon je suis pas très calée en princesse).
Frederiksberg Have













Un joli havre de paix où les danois aiment se balader. C'est un mélange entre la Ramée (pour la taille), le jardin des plantes et le jardin japonais à Toulouse (pour le style).

Durant la balade, je suis passée aux abords du Zoo de Copenhague (mais situé dans la ville d Frederiksberg), puis j'ai suivi les chemins de manière aléatoire, pour profiter du décor.


 
Des inspirations très diverses
Les Beatles n'ont qu'à bien se tenir (et admirez le collant)




Bref, la balade était bien chouette. Rapidement, j'ai aperçu un grand bâtiment jaune, avec le drapeau danois flottant fièrement entre deux rayons de soleil. Je vous présente le Palais de Frederiksberg alias Frederiksberg Slot. Il a été construit en 1703, d'un style italien, comme don du roi Frederik III à ses filles (sympa !) puis le prince héritier (Kronprinsens, si vous avez suivi) y a vécu. Mais pour le reste, je ne me fierais ni à la traduction de Google ni à mon bilinguisme français/danois. Ceci dit, je vous laisse essayer de décrypter l'histoire de sa construction.

Étant donné que je n'avais pas le temps de louer un hélicoptère (vraiment dommage), je laisse Wikipédia vous présenter une vue aérienne de ce majestueux palais.
Et comme ça n'était pas assez "cute", ils ont eu la bonne idée de mettre une petite patinoire à côté d'une des entrées du parc. Les enfants s'y donnent à coeur joie, mais je les comprends bien !
"Viens je vais t'expliquer"

Bref, trop mignon. Ils avaient même redéposé un peu de neige et les enfants jouaient tout autour (oui car il ne fait pas assez froid pour que la neige tienne)

De toute façon je vous l'ai dit, le Danemark c'est le pays des enfants. D'ailleurs, en reprenant ma balade pour essayer de retrouver mon pont de départ, je suis arrivée à un arbre avec plein de choses accrochées dessus.


En m'approchant, j'ai découvert que les gens avaient mis des tétines et autres dessins d'enfants.

Il est appelé The Pacifier Tree, puisque cet arbre, aux branches qui tombent assez bas, est l'arbre auquel les enfants qui savent marcher acceptent d'abandonner leur tétine, en la donnant à l'arbre.
Ils assument qu'ils ne sont plus des bébés. Ils peuvent parfois laisser des mots également.
C'est en quelques sortes un rite de passage assez important pour les enfants danois, car il y a des arbres avec cette fonction dans beaucoup de parcs.


Une fois revenue sur mes pas, j'ai repris la route en sens inverse, à bord de mon bolide à deux roues.
Ce week-end pas de match au programme alors un peu de détente et longue discussion avec la mère de ma famille autour de la religion, de l'école, entre autre.

Dimanche

La principale attraction de mon søndag était la représentation de la Flûte enchantée qui en danois  répond au doux nom de Tryllefløjten (deux extraits audio à la fin de la page). Puisque j'ai pas mal de veine, j'avais un bus au bout de ma rue qui m'amenait directement à l'Opéra. Du coup, une fois mes habits de lumière enfilés, j'ai filé prendre le 9A (beaucoup moins cher qu'un taxi toulousain) pour arriver comme une Kronprinsesse devant cet opéra moderne. Il fête ses dix ans cette année, comparativement, le Théâtre du Capitole existe depuis trois siècles. Enfin bon, on leur en voudra pas. Je voulais vous mettre la bande annonce, mais vous l'avez sur le lien au tout début.
Alors, pour le mélomane moyen, la Flûte Enchantée, c'est surtout cet air :


Pour vulgariser l'histoire en trois lignes (sur 3h de spectacle), c'est une histoire de famille royale/divine qui après une lutte de pouvoir voit ses membres séparés en deux clans. Au milieu de tout cela, un prince (Tamino) débarque et s'éprend de la jeune princesse (Pamina). Mais, leur amour naissant sera coupé en plein vol et il fera tout pour le retrouver, avec l'aide d'un personnage haut en couleur, appelé Papageno. Je pense que ça ne vous aide pas trop, mais globalement, c'est ça. La scène ci-dessus nous montre les retrouvailles entre la princesse et sa mère, habitée par la vengeance (du coup ça ne se passe pas très bien).

Mon commentaire : Bien que la double barrière de la langue (en allemand sous-titré en danois) m'ait un peu porté préjudice, j'ai passé un très bon moment. Les solistes ont très bien chantés, et l'air de la reine de la nuit de Kathryn Lewek était juste parfait (la chair d'ampoule tout ça../privatejoke). Bon, même si j'ai réussit à deviner certains mots de danois, mon niveau était largement insuffisant pour comprendre les apartés comiques de Papageno (too bad).

Lundi, aujourd'hui, c'était le retour à l'école, sous la pluie.
Deux heures de sport pour commencer, badminton. Ils sont motivés mais les conditions sont démotivantes, mais bon ça je l'ai déjà dit. Après viennent les trois heures de cours de français.
Avec les MYP2 (2h), nous finissons la leçon sur la météo, j'ai trouvé mon tuteur un peu dur vis à vis des élèves, leur rappelant sans cesse leurs erreurs de prononciation, cela les coupe souvent dans leur élan. Une petite vidéo vous illustre un peu la tâche finale que nous avons fait aujourd'hui. 




Nous avons répété l'exercice avec les MYP1 et nous avons aussi vu l'heure (d'où le titre peu inspiré d'aujourd'hui), les MYP1 ont eu droit à une vidéo et pas les MYP2..

Du côté des bonnes nouvelles, j'ai appris que je pourrais certainement remplacer mon tuteur ce vendredi et être payée (heureusement) puisqu'il se rend à Malmö pour une réunion. A la base, j'aurais bien aimé y aller, mais bon si je peux gagner un peu des sous et voir comment je pourrais me débrouiller toute seule, c'est aussi bien. Mon tuteur m'a dit que je pourrais peut-être aussi remplacer son autre collègue qui a le niveau un peu plus avancé. Mais cela me semble quand même plus difficile dans la mesure où je n'ai pas encore eu l'occasion de lui parler. Je verrais bien !

Et ce soir, c'était la crêpe party. La bonne nouvelle c'est qu'ils ont bien aimé, la mauvaise c'est qu'en voulant en faire plus, ma seconde fournée de la pâte à crêpe était un peu râtée (mais je ne désespère pas pour la rattraper demain).

Et voila la phrase que j'ai apprise ce week-end en danois, vous devriez vous en sortir, ça parle de sport : Det er en god håndboldspiller
La réponse au prochain épisode.

God nat i morgen

P.S : Flûte de zut, j'ai oublié de vous parler du très bon site que j'ai découvert aujourd'hui. Il s'appelle vous nous ils. Deux articles à lire pour demain : 
 - Une initiative américaine pour lutter contre l'abandon scolaire
 - Les aléas des enfants bilingues  

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