mercredi 11 mars 2015

Tant que t'as deux roues, tu peux rouler ! Onsdag 11 marts

Lundi-vélo, Mardi-vélo, Mercredi-vélo, on tente le grand chelem ?
Lundi matin, l'empereur, sa femme et le petit prince ont pris le vélo pour aller à l'école mais comme j'étais parti, le petit prince a dit, puisque c'est ainsi nous reviendrons mardi !
(cet article illustre la parfaite quintessence de mon humour, à la hauteur des cimes du point culminant du Danemark).

Il faisait tellement beau à Copenhague que je me suis sentie obligée de prendre le vélo, depuis le temps que j'en parlais. Le matin, facile on embarque le vélo dans le train et il n'y a rien d'autre à faire, mais le soir, c'est toute une histoire ! L'AFP vous la raconte en 1'45.


J'espère que vous ne vous êtes pas ennuyé ! Sachez qu'en 2015, les feux pour les vélos sont toujours là mais pas toujours respectés ! Les vélos sont sur une véritable pédale-d'estal chez les danois qui vénèrent le Dieu du Vélo au moins autant que la Déesse de la patate. (j'aime vous faire croire que mes inventions sont des vraies infos, la magie des liens qui mènent à Wikipédia n'importe-où).

Il y a officiellement 8,6km qui séparent la maison de l'école et notamment de nombreux boulevards blindés de vélocipédistes. On m'avait dit, "le vélo à Copenhague c'est comme le périph parisien" et j'ajouterai "sauf qu'il n'y a pas de bouchons"

Gammel Kongevej et ses deux pistes de bouligne
Je fais la maligne mais je n'étais pas très rassurée mercredi en empruntant la rue "Gammel Kongevej" (équivalent de l'échangeur entre Blagnac et Colomiers) avec une piste large comme une piste de bouligne*.
*bowling

Circuler à vélo aux heures de pointe à Copenhague, c'est un peu comme nager à la piscine avec 25 personnes sur la même ligne.

Ca part dans tous les sens, ça double, ça roule à fond la caisse ou en mode vieillesse, ça slalome, ça s'arrête d'un côté, ça repart de l'autre et finalement arrive le feu rouge et tu reprends ton souffle. Bravo, tu as fait 600m. 

Un mars et ça repart. C'est tellement une habitude pour eux qu'ils passent des coups de fils, ils saluent des connaissances ou se la jouent Cavendish (ou Magnus Cort pour faire plus local) pendant que toi tu essayes simplement de comprendre ce qu'il se passe pour éviter de créer un accident. (note : Étant donné mon niveau actuel de maîtrise, la prise de photo parmi cette foule n'est pas inscrite dans mes priorités)

Je suis d'ailleurs certaine que mon amie Leïna s'en serait sortie comme une princesse sur son cheval blanc dans cette jungle, elle qui apprécie tellement les balades en vélib à Toulouse.

Sinon Mardi soir, je me suis enfin décidée à aller voir un match de l'Elite féminine de basket, histoire de voir à quoi cela ressemble. Le match opposait l'équipe de Stevnsgade Basketball Klub à l'équipe de SISU (basée à Gentofte au Nord de Copenhague) pour le premier match de quart de finale du championnat danois (qui comporte le nombre incroyable de 7 équipes).

Direction la Nørrebrohallen, un endroit polyvalent parce qu'il abrite à la fois des gymnases, une bibliothèque et un restaurant. Il donne sur la place que vous voyez sur la photo.

Nørrebro est un quartier que je n'avais pas encore "visité" mais je devrais y retourner pour vous en dire un peu plus car l'objectif principal était d'aller voir le match.

Après s'être un peu perdu dans les méandres des Halls différents, nous sommes parvenus à trouver le lieu du grand match international au royaume du Danemark, auquel nous avons pu assister contre 50 kroner.

SISU (en rouge) remporte le 1er match
Que dire du basket danois, et bien, au plus haut niveau féminin, ça joue très physique (à base de zone press tout-terrain tout le match pour ceux que ça intéresse) et il y a beaucoup de contacts (et peu de sifflés) mais côté adresse aux tirs, on a vu mieux.

Je n'ai pas forcément été impressionnée, mais ce fut quand même un match très sympa !

En tout cas, sachez qu'il y a un public pour le basket féminin et ça par contre, cela m'a surpris ! Ci-dessous, une petite vidéo extraite du match, pour vous donner une idée, à vous aussi.

Pour la comparaison avec le niveau français, un peu difficile, mais je dirais que c'est entre la Nationale 1 et la Nationale 2 (par rapport à la dimension physique). Et en plus c'est validé par Mr Benjamin Bonneau,c'est que je ne vous mens pas !

 Mercredi :

Aujourd'hui, mercredi c'est Paludan's day mais avant ça, c'était surtout la dernière séance d'Ultimate Frisbee (bon je n'étais pas au courant mais je l'ai faite quand même). Faisons une fiche récapitulative de ces 2h de cours (pour honorer le but initial de ce blog).

23 élèves de MYP2

Echauffement : Jeu de déplacement sur la base d'une ronde. Tout le monde se tient la main et au signal du professeur, agir. Jump right, jump left, jump in, jump out, squat, leg left, leg right etc.

1) Atelier en continu : Passe à un partenaire
Deux colonnes, face à face, les élèves se font des passes avec le frisbee en alternant les hauteurs, la puissance, la trajectoire. Après 2minutes, une colonne se décale pour changer de partenaire.

Droits réservés - CBMTcreative
2) Mini-matches (3 matches de 7min)
Adaptation de l'ultimate frisbee dans un espace plus petit et avec des règles adaptées.
But : échanger deux passes d'affilée en dehors de la zone du milieu pour marquer un point. Marquer le plus de point possible.
Equipes de 3 ou de 4, en montante/descendante.

3) Grand match (2 matches de 7min)
Grand terrain, 4 équipes, qui s'affrontent en deux matches. Règles normales de l'UF.

Voilà, ce que je peux dire c'est que le fait d'avoir fait une petite adaptation du jeu sur une surface restreinte a aidé les élèves à se passer le frisbee plus rapidement et de manière plus précise. Ils ont compris que pour se faciliter la tâche, il valait mieux jouer vite plutôt que d'attendre d'avoir tous les défenseurs sur soi et de fait, la qualité des matches au final était bien meilleure que précédemment.

Puis tranquillement, je me suis propagée à bord de mon Jupiter, au Paludan's Cafe. Un latte et un croissant s'il-vous-plait.

Quelques heures durant, j'ai alterné entre la rédaction de cet article, la préparation des cours particuliers de français (même si rien n'est sûr, il vaut mieux prévenir que guérir comme on dit) et de la détente pure et simple.

Mon idée étant d'axer les notions sur sa future pratique du français, avec le handball. Du coup, je suis en phase de recherche de documents authentiques, vidéos, interviews pour construire tout cela !

Encore un bon moment au Paludan, on y vient comme on est. Tiens ça me rappelle quelque chose.

Allez, ce soir, c'est basket !
A très vite !

Bye bye le soleil !



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