lundi 23 mars 2015

A la recherche de la crêpe perdue - Mandag 23 marts

Langsomt, men sikkert
Qui va piano va sano

Doucement mais sûrement, mon travail de recherche débute et prend forme. Aujourd'hui j'ai eu la confirmation pour la transmission de mon questionnaire aux élèves de l'école. Enfin !! Vieux motard que jamais comme dirait l'autre.

Oui car finalement, j'ai fini par trouver des ouvrages sur l'IB écrits par d'autres personnes que des représentants de l'IB. Je me penche donc actuellement sur les bouquins de Mary Hayden, Jeff Thompson et d'autres collaborateurs.

Cerise sur le cupcake, j'ai trouvé une petite vidéo, sur TED, sur l'école internationale par Mary Hayden. Elle est chef du département de recherche sur l'éducation à l'Université de Bath (UK) et tient son principal sujet de recherche sur le contexte international. Ma future BFF en gros. Écoutons ce qu'elle a à dire.



Elle y explique la genèse du projet d'écoles internationales. Elle évoque notamment l'ouverture du college de St Anthony, en Galles-du-sud, ou des étudiants entre 16 et 18 ans ont été réunis pour apprendre de leurs cultures et leurs différences. Ce projet a donné plus tard naissance de l'United World College qui regroupe en 2013 douze établissements dans le monde entier.
Elle évoque ensuite le cas de l'école de Mostar, en Bosnie-Herzegovine, qui a réuni les élèves des deux communautés autrefois ennemies et en guerre, avec même un internat.

Pour elle, ces différentes expériences ont apporté des résultats très positifs, sur les relations entre les étudiants de deux communautés différentes, qui ne se voient plus en tant que représentants d'une communauté mais en tant qu'individus.

Les TEDxTalks sont souvent très pertinents et je vous invite a parcours la library de ces vidéos, il y aura surement des choses qui vous intéresseront.

Ma première séance de FLE

Cet après-midi, jai donc réalisé ma première séance de FLE, avec le jeu de la marchande. Je l'ai appelé la Chandeleur. Comme j'avais essayé de vous l'expliquer vendredi, j'ai effectué ma séance en deux temps. Au début on voit le vocabulaire, ensuite on joue.

La partie immergée de l'iceberg
Pour être tout-à-fait franche, je pense que les petits détails que j'avais oublié lors de la préparation m'ont un peu porté préjudice dans la réalisation de cette séance. Le diable se cache dans les détails. Avec un milliard de papier à découper, je n'étais en effet pas prête au début de la séance. Mais bon, avec un peu d'aide des enfants, nous avons finalement réussi à démarrer le jeu sans qu'ils aient trop attendu.

Après 5-6 minutes de démonstration sur le vocabulaire, les enfants ont ensuite tiré au sort leurs rôles. La salle de mathématiques ne s'y prêtait pas franchement, mais nous sommes parvenus à nous organiser. Avec du recul, je me dis que c'est comme pour tout, le plus difficile, c'est la mise en marche. Après, si c'est bien calculé, ça roule tout seul. Je vous montre un extrait de la séance, sans montage, brut de décoffrage (et prête pour vos commentaires impitoyables!).


Pour éviter de faire un long discours, je vais essayer d'être concise pour l'analyse.

Les points négatifs :
- L'organisation spatiale de la salle
- Mon intervention auprès des élèves en anglais, en contradiction avec ce que je leur demande (mais peut-on faire autrement ?)
- Certains élèves se sont appuyés sur l'écrit et sur de la gestuelle pour éviter de parler français
- La prononciation des mots n'avaient pas été suffisamment vu pour qu'ils puissent la retenir et la réutiliser par la suite.

Les points positifs :
- Les élèves se sont beaucoup amusés et n'ont pas eu trop peur de parler français et se sont parvenus à se comprendre avec quelques mots.
- Ils ont fait des efforts pour parler et éviter de se faire prendre par la police du français (deux euros de taxe!)
-  Cela a favorisé la communication dans un contexte concret. Les petits mots, Bonjour, S'il vous plait, Merci ont bien été utilisés.
- Les élèves ont demandé à continuer le jeu sur une prochaine heure, validé par mon tuteur.

Les éléments pour progresser : 
- Trouver un moyen d'obliger les élèves à s'exprimer --> peut-être dire que le vendeur ne peut pas faire sa transaction s'il n'y a pas de demande claire de la part du client.
- Faire plastifier les différents papiers (et notamment l'argent) pour pouvoir conserver les éléments pour une prochaine partie.

Bilan : Vivement la prochaine partie !

J'étais tellement prise dans mon élan que je ne vous ai pas raconté ma visite de Roskilde mais pour éviter de tout mélanger, je le ferai demain ;) c'est surtout que là, j'ai la flemme !

God aften

1 commentaire:

  1. je me demande s'il faut vraiment parler aux élèves en anglais : mon professeur de chinois disait qu'elle intervenait dans des classes maternelles en ne parlant que chinois.

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